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(Critique) L'avant première de "Le Havre" de Aki Kaurismäki

Par Meuwine

Toujours dans le cadre du week-end d'avant premières de l'Institut Lumière où j'avais vu Tous au Larzac, j'ai aussi découvert le nouveau long-métrage du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki, . A l'instar de, Le Havre apparait aussi comme un petit film ovni en pleine année 2011...

(Critique) L'avant première de

Marcel Marx, ex-écrivain et bohème renommé, s'est exilé volontairement dans la ville portuaire du Havre où son métier honorable mais non rémunérateur de cireur de chaussures lui donne le sentiment d'être plus proche du peuple en le servant. Il a fait le deuil de son ambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constitué par le bistrot du coin, son travail et sa femme Arletty, quand le destin met brusquement sur son chemin un enfant immigré originaire d'Afrique noire.

C'est un scénario simple mais efficace que nous offre le réalisateur. Ancré dans l'époque il ose en parallèle nous présenter une réalisation totalement décalée, sorte de retour dans les années cinquante où seule la présence dd'euros se rappèle à nous tel un anachronisme. Les rues vide du Havre, ses vieilles ruelles et commerces oscillent être nostalgie et intemporalité, comme si la ville avait préféré s'attacher au passé plutôt que de rejoindre le XIXème siècle. Mais le décor n'est pas le seul élément témoin de cette ambiance : aussi bien les personnes que leurs dialogues restent marqués par le temps. Marcel Marx ( André Wilms), notre personnage principal se présente comme un cireur de chaussure consciencieux, qui se partage le marché avec Chang, un jeune asiatique.

C'est dans ce cadre de vie tranquille, bien qu'aujourd'hui décalé, qu'arrive un Idrissa ( Blondin Miguel) jeune enfant immigré. Marcel met alors étonnement mais naturellement tout en oeuvre pour aider le garçon qui doit se rendre à Londres pour retrouver sa mère. Parallèlement se place Arletty ( Kati Outinen), la femme de Marcel, qui vit tout cela de loin, femme malade à la réplique discrète. On retrouve aussi Monet ( Jean-Pierre Darrousin), remarquable dans son rôle de commissaire de police dont on ne sait qu'attendre...

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Le Havre passera peut-être inaperçu dans les sorties cinéma de décembre mais j'espère au moins qu'il saura trouver son public. C'est un film à la réalisation classique et au scénario simple qui peut dénoter dans l'univers cinématographique actuelle. Mais c'est surtout une très bonne surprise, pleine de charme avec une très bonne interprétation et réalisation. Pour les nostalgiques et les amateurs de cinéma, je pense clairement qu'il vaut le détour.

Sortie prévue le 21 décembre

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