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le paradis hypothétique du chasseur

Par Amanimal @entranimots
le paradis hypothétique du chasseur

Version imaginaire de la première marche d'un paradis hypothétique où se retrouvent les anges, les humains, les animaux. (où ces derniers se servent d'un langage particulièrement ondulatoire qui est compris par les ex-terriens et approuvé par toutes les formes divines.)

Ils doivent à leur tour s'identifier à l'homme pour aller s'incarner plus tard dans la peau d'êtres terriens. Une terre d'un autre système solaire, où dans un temps inconsidéré ; les planètes se relaient entre elles.

Auparavant, dans cet espace de douce flottaison, confortable pour les uns, angoissant pour les autres, les antécédents se confrontent inévitablement :

Le cerf rencontre son assassin le chasseur (lui aussi blessé mortellement lors d'une partie de chasse)

Le chasseur : Tais-toi donc ! La chasse est un loisir, c'est une passion excitante et personne, surtout pas un vulgaire cervidé ne peut m'enlever ce plaisir !

Le cerf : Moi et ma famille, avions bien raison de toujours nous méfier en restant cachés au fond de la forêt. Pour la protéger j'affrontais vos chiens.

Vous êtes des criminels et n'avez aucune pitié pour ceux qui ne vous ressemblent pas. Qu'auriez-vous fait pour défendre votre famille devant une tribu de tueurs ?

Les hommes ont tous pouvoirs sur vous. Celui aussi de vous supprimer.

Le chasseur fit le geste de viser et tirer comme s'il était en possession du fusil. Une terrible détonation suivie d'une désintégration. Tout se mit à onduler à la façon d'une pierre jetée dans l'eau.

Expulsé, réapparaissant au loin, le cerf se rapprocha quand tout redevint calme.

Le cerf : Ce que tu viens de faire est de vouloir t'approprier la vie qui ne t'appartient pas, pour alimenter la voracité de tes désirs. Encore une fois, j'étais le sujet de ta cible.

Complètement abasourdi et déformer par la peur, le chasseur revint à ses esprits.

Dans sa chute, un de mes compatriotes a déchargé son arme sur moi. Je l'ai reçue en pleine poitrine. C'est une douleur insoutenable.


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