Dans un dernier souffle, Emma confie au docteur Larivière qu’elle ne s’est pas suicidée mais qu’elle a été assassinée. Cela suffit pour suspendre lepermis d’inhumer et que soit envoyé le commissaire Delevoye et un jeune policier appelé Rémi. Mais l’enquête semble faire scandale.
Mon avis : un très bon roman policier qui tout en respectant et en gardant un certain esprit flaubertien donne aussi un aspect plus modernes aux personnages.
l’intrigue est vraiment construite comme un roman policier avec autopsie avec les techniques de l’époque, conte-rendus d’interrogatoire, rapport à la hiérarchie, recherche d’indices ou de preuves et nouveaux entretiens et cela donne un rythme intéressant à la lecture.
on retrouve bien les caractéristiques des personnages de l’histoire originale et même s’ils sont toujours autant détestables ou têtes à claques, on en découvre d’autres et c’est vraiment ce mélange entre héritage et nouveautés qui est particulierement intéressant et donne des rebondissements à l’intrigue.
Il y a une critique de la morale et/ ou des apparences qu’il faut sauvegarder et aussi de l’organisation administrative de la police et de la justice.
Le suicide, l’assassinat, les histoires de fesses et d’argent, tout cela n’est pas correct et bon bourgeois et montre pourtant une réalité qui a existé mais dont la pudeur interdisait qu’on en parle. Si Flaubert voyait combien tout cela est devenu fréquent, je ne sais pas s’il s’en inspirerait...
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