Été 2006. À l’occasion des grandes vacances, Milla, jeune italienne de 17 ans, revient avec ses parents sur l’île de Lampedusa, dans la grande maison familiale un peu défraîchie où elle n’est plus revenue depuis ses dix ans. L’ambiance est pesante, hantée par le souvenir obsédant du petit frère de Milla, Manuele, emporté par la maladie alors qu’il n’avait que quelques mois. Pourtant Milla parvient peu à peu à retrouver de l’allant, grâce aux décors enchanteurs de l’île et à la présence réconfortante de Paola, une étudiante rayonnante un peu plus âgée qu’elle, qui l’a prise sous son aile. Lampedusa, que l’on surnomme « l’île du Salut », démontre une fois de plus les vertus bénéfiques de ses atmosphères paradisiaques. Mais du paradis à l’enfer, tout n’est peut-être qu’affaire de perspective. Car à quelques kilomètres seulement, c’est un tout autre drame qui se joue : entassés dans un zodiac misérable, fugitifs de leur propre pays après avoir risqué mille morts et enduré mille souffrances, une demi-douzaine de jeunes Erythréens dont les voix et les souvenirs ponctuent l’histoire de Milla jouent leur existence sur une mer déchainée… Une fois encore très inspirée, Annelise Heurtier signe un roman puissant, qui parvient à donner du drame des immigrants clandestins une vision intime et profondément humaine .
Après la guerre et les conflits, un monde nouveau est créé, fondé sur un principe unique : la vie humaine comme bien le plus précieux. Les gardiens doivent maintenir la paix face aux attaques des rebelles. Mais il leur est interdit d’ôter la vie. Leurs armes sont non létales et leurs prisonniers doivent être bien traités. Kaspar, 17 ans, décide de mettre sa vie au service des Gardiens, chargés de faire respecter ce principe. La vie comme valeur ultime… Beau principe. Mais est-ce une utopie ?