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Sallie Ford

Publié le 15 avril 2015 par Misterblog

sallie6 Photos du concert ICI.

Poste à Galène, 14 Avril 2015.

Un peu de rock’n’roll au féminin pour bien entamer la semaine, c’est que nous propose le Poste à Galène qui fait patienter les plus ponctuels au son du dernier album de Balthazar en attendant leur concert dans ces murs lundi prochain.

La salle se remplit correctement sans pour autant afficher complet, malgré un précédent passage de l’Américaine dans le plus grand cabaret aléatoire, ce qui n’altérera en rien la bonne humeur de celle qui avait du annuler au dernier moment un concert ici même fin 2013.

Exit sa collaboration avec The Sound Outside, elle vient cette fois ci avec un groupe 100% féminin tout aussi souriant qu’elle.

Après une introduction accapella, c’est parti pour une petite heure de bombinettes rock, soul et pop qui ratiss assez large, avec un son résolument vintage, qui ravit un public d’une tranche d’age toute aussi diverse.

On peut regretter vu la qualité de la prestation des demoiselles que le dit public soit assez sage, ça applaudit poliment mais ça ne danse pas beaucoup là où les trois quarts des morceaux ont le groove dans leur ADN.
De « Dive In » à « Get Out » en passant par le bien nommé « Party! », les titres s’enchaînent sans temps mort avec parfois quelques interventions dans un français approximatif et somme toute charmant.

A défaut d’être des rock stars hyper charismatiques, Sallie Ford et son groupe sont une bande de filles sans prétentions, qui semble prendre un réel plaisir sur scène, avec un rock ultra référencé et souvent très efficace.
Bien aimé la contribution de Cristina aux claviers qui se lance parfois dans des échappées psychédéliques, le jeu carré de la batteuse Amanda et la basse rebondissante d’Anita Lee.

Quand à Sallie, que je découvrais réellement ce soir après une écoute distraite des disques, c’est une guitariste hors pair doublée d’une chanteuse séduisante et pleine de subtilités, qui maîtrise aussi bien la gouaille rriot grrl (« Fuck you ») que la nostalgie douce amère (« Roll around »).

La soirée à laquelle il ne manquait pas grand chose pour atteindre la perfection se termine avec une reprise imparable du « About a girl » de Nirvana.

On en était pas loin.


Classé dans:live review

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