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L’école des saveurs – Erica Bauermeister

Publié le 20 avril 2015 par Celine72 @Celine_UDL

Éditions France Loisirs (2010), collection : Piment – 239 pages

L'école des saveurs

Mot de l’éditeur :

Un jour la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à sortir sa mère, qui vit coupée du monde, de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d’un bon cacao aux épices opère et, vingt ans plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier cuisine dans son restaurant. L’École des saveurs réunit des élèves de tous horizons. de l’automne au printemps, ils partagent tentatives culinaires et aspirations cachées, découvrent la force insoupçonnée des parfums et des épices, capables par leur douceur ou leur piquant d’éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes…

Mon avis :

L’école des saveurs est un roman qui se savoure et qui donne l’envie de se mettre à cuisiner. Dans cette histoire chaleureuse, nous suivons les élèves de Lilian évoluer dans sa cuisine. Cette dernière est discrète mais elle arrive à déceler le bien que peut apporter sur chacun le besoin de préparer de bons petits plats.
De plus, on apprend à mieux connaître les étudiants de Lilian grâce au chapitre qui leur est consacré et, pour eux tous la gastronomie les a aider à avancer et à guérir des blessures antérieures. Ainsi, on pénètre avec un certain plaisir dans leur intimité et l’on s’attache vite à ce petit groupe.
Même si je ne suis pas une grande cuisinière, j’ai beaucoup aimé ce petit monde où les délices culinaires sont bien présents et dans lequel on a l’impression de percevoir les odeurs de chaque recettes.
Bref, ce roman est délicieux et ne peut que plaire aux gourmands !

Un gâteau, à la base, c’est une fragile équation chimique : un équilibre entre air et structure. Si vous donnez trop de structure à votre gâteau, il sera sec. Trop d’air et il s’écroulera, littéralement.

L’imagination fait défaut quand les possibilités sont d’une évidence criante.

Un gâteau entièrement blanc, c’est le contraire des feux d’artifice et de la fanfare.

À chaque bouchée, on sentait d’abord fondre le biscuit, puis le glaçage, l’un après l’autre, comme des amants qui se laissent tomber sur un lit.

Le corps prend son temps pour s’engager dans le chemin que lui indique l’esprit.

bien



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