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Lu, vu, entendu

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

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Lu

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L’article « De l’art d’être égoïste » dans le dernier numéro de Simple Things.
Cet article m’a tout particulièrement touchée.
Il y a 14 ans, alors que je venais de combler mon souhait le plus cher, devenir maman, je me rendais compte qu’à côté de ça, ma vie ne me convenait pas, ou plus. Une grosse claque lorsque l’on a 20 ans et que l’on décide de quitter le père de son enfant, sans aucune assurance sur l’avenir.
Face à cette décision lourde de conséquences, une phrase, que je n’oublierais jamais.
« Sois égoïste, penses à TOI ».
Ces mots raisonnent en moi depuis.
Mais être égoïste n’est pas si facile que cela puisse sembler. Le poids de la société nous oblige souvent à aller contre nos propres envies, nos désirs les plus profonds, notre bonheur parfois. Nos emplois du temps nous laissent parfois difficilement le choix. En même temps, on ne peut pas faire tout ce que l’on veut quand on le veut, c’est évident. Nous avons tous des contraintes, des obligations.
Mais si la phrase « être égoïste » peut être assez mal perçue c’est qu’elle est je crois, mal interprétée. Être égoïste ne veut pas forcément dire ne pas penser aux autres. Mais c’est penser à soi, à son bien être avant tout, pas pour vivre reclus mais pour être en phase avec soi pour être en phase avec les autres.
A force de se contraindre, de ne penser qu’aux autres on fini par s’oublier et la frustration entraine la déception voir la dépression.
Penser à soi c’est faire ses propres choix, sans se laisser influencer par le « qu’en dira t-on », par le poids de cette société qui voudrait nous faire tous entrer dans un moule.
Penser à soi c’est savoir dire non. Savoir se donner des priorités et s’y tenir.
Cela est très souvent mal perçu par l’entourage. J’en fais les frais de manière assez récurrente. Parce que le plus difficile dans les relations humaines c’est d’être en phase…
Parfois mes amies sont en demande pour me voir, passer du temps avec moi tandis que moi je suis dans une période où j’ai besoin de me renfermer un peu dans le cocon familiale ou inversement.
Parfois la pression sociale est plus forte. On voudrait dire non à telle ou telle chose, ne pas se plier à certaines demandes mais c’est impossible.
Et puis penser à soi passe aussi par des choses toutes simples. Laisser le ménage attendre quelques jours supplémentaires pour profiter du beau temps, s’offrir un moment pour soi (un bain, une manucure, un bon livre, une émission de radio…), se faire un petit plaisir…
Au final, tout est une question d’équilibre. Prendre du temps pour soi, savoir dire non, peu importe que cela soit mal compris ou non, savoir être égoïste parfois pour mieux s’ouvrir aux autres ensuite.
Cet article l’explique très bien.

J’ai également beaucoup aimé l’article consacré à la maison « Les petites emplettes« , c’est tout ce que j’aime en terme de déco, c’est épuré, il y a du bois brut partout, c’est magnifique !!!
Un très beau numéro de ce magasine que j’aime décidément beaucoup.

Lu, vu, entendu

Un article assez édifiant de France Nature Environnement sur le gaspillage alimentaire : http://www.fne.asso.fr/

Lu, vu, entendu

Sans oublier le très don dossier sur le goût du dernier numéro de Terra Eco. On le savait déjà, on mange de la merde mais c’est tout de même très intéressant et s’y pencher. D4autant que les solutions pour essayer d’enrayer cette spirale infernale sont plutôt simples et à la portée de tous, ou presque.

  • Cuisiner ! Laisser tomber les préparations industrielles sans goût, sans vitamines, sans apports nutritionnels ou presque. Oui ça demande un peu temps, et encore, pas tant que ça. Votre porte monnaie aussi vous remerciera.
  • Acheter bio et local autant que possible. Le transport et la cueillette précoce favorise la perte des nutriments et des saveurs.
  • Manger simple ! Les plats les plus simples sont souvent les meilleurs !

Un petit aperçu de ce dossier : http://www.terraeco.net/Decouvrez-le-nouveau-Terra-eco-Le,59078.html

Vu

Lu, vu, entendu

La semaine dernière, Arte diffusait Bel Ami, adaptation cinématographique américaine du roman de Maupassant.
Je n’ai absolument aucun souvenir du roman que j’ai pourtant lu au collège (ça fait un bail faut dire !) mais bon, j’étais assez curieuse de voir le film.
Un casting de « rêve » (Robert Pattinson, Uma Thurman, Kristin Scott Thomas, Christina Ricci…), des intrigues amoureuses , une histoire écrite par un grand auteur… plutôt tentant, non ?
Au final, je me suis ennuyée. Déjà bon, un roman français, qui se passe à Paris adapté par des américains, qui parlent anglais… il y a décalage ! Mais ça encore…passons. C’est surtout que les acteurs sont pour la plupart extrêmement mauvais ! Robert Pattinson et ses cheveux gras en tête (bon, ok je ne suis pas trop fan du type mais quand même !!!) suivi de très près par des actrices que j’aime pourtant (Kristin Scott Thomas par exemple) mais qui surjoue tout du long.
Aucun d’eux ne semblent très à l’aise dans les costumes d’époque. Il n’y à la rigueur qu’Uma Thurman pour sauver un peu l’honneur.
Bref, à oublier très vite !

Lu, vu, entendu

Beaucoup plus intéressant. Une petite web séries qui explique très bien comment les données la track de nos données sur Internet. C’est bien fichu, ça ne dure pas longtemps et vraiment ça fait réfléchir. Moi par exemple, je vis dans une toute petite commune et souvent je me dis que je ne devrais pas photographier et partager à ce point des morceaux de ma vie, de ma maison parce que bon.. cela va peut-être m’apporter quelques désagréments un de ces jours. Une fois par exemple, je me suis retrouvée devant quelqu’un, à mon boulot qui ma dit « alors comme ça on a un blog ? »
Je me suis retrouvée comme une idiote parce que ce blog, je n’ai jamais voulu qu’il soit connu des personnes de mon travail, encore moins de mon patron.

A voir ici : https://episode1.donottrack-doc.com/fr/

Deux autres films, devant lesquels j’ai passé un bon moment.

Lu, vu, entendu

A la Martinique, quelques jours après l’armistice de juin 1940, sous le régime de Vichy. Harry Morgan, propriétaire d’un yacht, gagne sa vie en louant son bateau à de riches touristes amateurs de pêche. Désireux de garder son indépendance, il refuse de s’impliquer dans la lutte qui oppose gaullistes et miliciens. C’est pourquoi il décline l’offre de son ami Gérard, qui lui propose de transporter, sur son bateau, Paul de Bursac, l’un des chefs de la France libre. Pourtant, lorsqu’un client qui lui devait de l’argent est assassiné, Harry change d’avis. Sur le trajet du retour, la police repère l’embarcation. De Bursac est blessé…

Deux très grands acteurs, que je ne connaissais jusqu’ici que de noms, qui crèvent l’écran dans cette adaptation du roman En avoir ou pas, d’Ernest Hemingway. Howard Hawks a toutefois modifié quelques éléments de l’histoire initiale. J’ai adoré Bogart et son charisme. Bacall elle, beaucoup moins (c’est fou comme elle ressemble à une de mes cousine, de visage) mais le duo fonctionne à merveille. Si l’histoire elle reste assez simple c’est vraiment le couple qui porte le film et en fait un film mythique que je suis bien contente d’avoir vu.

Lu, vu, entendu

Chicago, en 1929. Grand reporter à l’«Examiner», Hildy Johnson a décidé d’abandonner sa carrière de journaliste et de se marier avec la belle Peggy Grant. Walter Burns, son rédacteur en chef, est furieux. Il comptait fermement sur Johnson pour décrocher un scoop sur la pendaison d’Earl Williams, un dangereux agitateur accusé de meurtre. Tandis qu’il célèbre son départ avec ses collègues, réunis dans la salle de presse de la prison où tous les journalistes sont à pied d’oeuvre, Hildy apprend l’évasion de Williams. Celui-ci a profité de la reconstitution du crime pour s’échapper. Tous les reporters se précipitent pour récolter les premiers témoignages. Alors que la confusion est à son comble, un certain Plunkett remet au shérif et au maire un sursis accordé par le gouverneur au condamné…

Une comédie de Billy Wilder comme on en fait plus ! Adaptée d’une pièce de théâtre, le réalisateur en a gardé le rythme très vaudeville avec toutefois une moarle journalistique et politique étrangement toujours d’actualité. Les dialogues sont savoureux et le film est vraiment drôle ! Jack Lemmon et Walter Matthau y sont incroyables ! Ils passent leur temps à se crier dessus, comme tous les acteurs du film d’ailleurs, cela pourrait être vite épuisant mais c’est tellement drôle qu’on en redemande ! A voir !

Entendu

Lu, vu, entendu

Le nouvel album d’Hindi Zahra, influencé par les rythmes cubains, indiens, iraniens, et cap-verdiens et dont je vous parlais déjà ici est sorti le 16 avril dernier .
Mes titres favoris : To the forces, Any Stories, Broken Ones, The Blues.
Je la vois ce soir sur scène…j’ai hâte, hâte, hâte !!!


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