Quatrième de couverture :
Grande maison d’édition américaine, Mackenzie-Haack s’apprête à ajouter un auteur à succès, Paul Giverney, à sa prestigieuse écurie. Mais, pour prix de son transfert, ce dernier impose une condition : que son nouvel éditeur se débarrasse de Ned Isaly, un romancier plusieurs fois primé, de ceux qui ont permis à la maison de forger sa réputation.
Chercher un prétexte pour mettre un terme au contrat d’Isaly semble être la solution. Mais le PDG de Mackenzie-Haack paraît déterminé à aller plus loin. Jusqu’où ?
Mon avis :
Que voilà un Martha Grimes déroutant !!! L’on n’y retrouve point ses deux héros fétiches, Plant et Jury, et c’est bien dommage. En effet, le livre est moins bon que les autres romans de Grimes. Il y a beaucoup moins d’action, même si celle-ci n’est pas totalement absente, loin s’en faut. En fait, ce roman est un prétexte à une réflexion sur le monde de l’édition américaine, monde peu reluisant s’il en est. En fait, je crois que, encore une fois je me suis un peu ennuyé. Ce qui sauve un peu le livre, c’est que l’on y retrouve la patte de l’auteur : un groupe d’amis qui aime se réunir dans un bar afin de refaire le monde, des personnages attachants et déjantés, et la petite touche d’humour qui est inhérente à Martha Grimes.