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[Critique] Turn Saison 1 : historique sans être révolutionnaire

Publié le 26 avril 2015 par Linfotoutcourt

À l'occasion de sa sortie en vidéo, on se plonge dans la première saison de Turn et avec elle la construction des États-Unis côté coulisses.

En 1778, les colons américains tentent de se défaire du joug britannique, mais n'en mènent pas large. De là va naître le Culper Ring, premier vrai réseau d'espionnage de l'Histoire, dans lequel ce pauvre Jamie Bell (Billy Elliot) va jouer un grand rôle. On se sent tout de suite happé par cette série historique où la tension monte crescendo jusqu'au climax final.

La photographie comme l'éclairage à la lumière naturelle permettent une véritable immersion dans ce bouleversement de grande ampleur. Turn a pourtant l'intelligence de rester à la hauteur de ses personnages plus que de l'enjeu lui-même.

Une qualité comme un défaut, notamment lorsque les multiples intrigues secondaires ralentissent inutilement le fil rouge principal. D'autant plus que certains protagonistes en deviendraient presque caricaturaux. Sans prétendre à la perfection, Turn ravira les amateurs du genre et les autres.

Avis

Comme toujours, Wild Side soigne ses bébés. On admire le coffret blu-ray composé de 3 CDs où la réalisation de Rupert Wyatt bénéficie du meilleur traitement. Les éclairages en lumière naturelle sont parfaitement respectés sans perte de luminosité et les rares fonds verts sont également... voyants malheureusement. Mais on ne blâmera pas le portage pour cela puisque la faute en revient à la série elle-même. Le format offre un beau 1.78 lui permettant d'accaparer tout l'écran.

Question son, le français comme la version originale propose un bon petit 5.1 de qualité. Toutefois l'édition Blu-Ray propose moins de pistes de sous-titres que son homologue DVD.

Au niveau des bonus, un petit making of de 5 minutes revient sur l'origine du projet et l'idée derrière le Culper Ring notamment via l'auteur du roman ayant servit d'inspiration : Washington's spies d'Alexander Rose.
Grosse surprise pour ce genre de production : 8 scènes coupées (une par épisode jusqu'au 8) sont proposées de durées diverses.
Enfin, un autre making of de 5 minutes intitulé "De l'art à l'image" traite plus particulièrement de la difficulté de recréer une époque à l'écran.
Seul bémol concernant les suppléments : l'impossibilité de revenir à l'écran de démarrage de façon interactive une fois l'un d'eux lancé.


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