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Quel statut pour l’activité de couturière ?

Publié le 30 avril 2015 par Perrineco
Quel statut pour l’activité de couturière ?

Vous souhaitez faire de votre passion de la couture votre métier, voire vous reconvertir? Cela est tout à fait possible!
Le métier de la couture peut s'exercer en atelier comme à domicile et peut se révéler très varié entre les retouches et le stylisme : vous pouvez en effet choisir de coudre des vêtements sur mesure en plus de faire des retouches, ou bien d'être artisan et vendre vos créations textiles ou encore d'être prof de couture. En fonction de vos talents et de vos activités, différents statuts sont possibles. A vous de choisir le meilleur, en fonction des charges qui en découlent et des caisses de retraite et d'assurance maladie auxquelles vous serez rattaché(e)s.
Cet article n'est pas exhaustif mais vous donnera des pistes en fonction de votre cas. Vous pourrez également consulter le très bon site Cousette entre copines.

Quelles formations pour devenir couturière ?

Pour devenir couturière, il vous faut obtenir d'abord le CAP couture floue qui vous apprendra à manipuler les tissus légers, destinés principalement à l'habillement. Ce diplôme se prépare en deux ans, au sein d'un CFA en alternance, ou bien dans des centres privés, comme Educatel ou le CNFDI. Il faut avoir un niveau 3è collège pour suivre cette formation. Vous pourrez perfectionner vos compétences avec un BEP couture flou ou un Bac Pro qui vous donneront des notions de gestion. La VAE (validation des acquis de l'expérience) est également possible.

Quel statut ?

Il existe plusieurs statuts, à choisir en fonction de vos activités principales. En effet, si vous choisissez de vendre vos créations, vous n'aurez pas forcément le même statut que si vous ne faites que des retouches. Schématiquement, la création, la pièce unique et la micro collection sont considérés comme des articles artistiques et il s'agit d'une activité artisanale. A l'inverse, la confection sur mesure et les retouches sont des prestations de service.
Voici les différents statuts possibles :

  • le portage salarial : vous signez un CDD avec une société de portage qui encaisse le montant de vos ventes et vous verse un salaire (54 % des ventes réalisées environ). En échange, la société s'occupe des démarches administratives. Vous êtes donc salarié(e).
  • créer une entreprise en s'inscrivant à la chambre des métiers et devenir artisan : il faut suivre un stage obligatoire et le coût de l'immatriculation est variable d'une région à l'autre. Vous devrez payer des charges (même si vous ne vendez rien). Si vous ne dépassez pas un plafond (4536 euros annuels), vous êtes exonérée d'Urssaf. Il faut demander l'exonération en même temps que son inscription à la chambre des métiers par une déclaration sur l'honneur envoyée en recommandé. Mais, il reste bien sûr la sécu et l'assurance vieillesse.
  • le statut d'artiste libre : il faut se renseigner auprès de la Maison des Artistes. Si celle-ci accepte votre dossier, vous devrez remplir le formulaire P0 et préciser que vous ne dépendez pas de l'URSAFF (sinon, vous y serez inscrite d'office).
  • le statut d'auto-entrepreneur : renseignez-vous sur le Portail auto-entrepreneur.

Dans tous les cas, n'oubliez pas de vous déclarez à l'URSAFF même si en fin de compte vous êtes exonérées car c'est obligatoire.

Et vous, avez vous une activité de couturière? Quel est votre statut?

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