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greffe sur le tard

Publié le 30 avril 2015 par Pjjp44

greffe sur le tard
"A un nuage qui bougeait au fond d'une mare
j'ai crié: Qui va là?
Il était loin déjà."
-Maurice Betz-
greffe sur le tard
"Un métier délicat!
Surprendre
La pensée à l'état naissant."
-Julien Vocance-
greffe sur le tard
 "Sur un tapis de mousse, à l'ombre,
je disais: Vivre est doux,
lorsque j'y découvris des insectes sans nombre
s'entre-déchirant comme nous."
-Albert de Neuville-
 Trois Haïkus "En pleine figure"
Editions Bruno Doiucey
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à la mode de chez nous- par Serge-
greffe sur le tard
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greffe sur le tard
Association Aurore
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greffe sur le tard photo: source
  
 reçu ceci: Bonjour à tous,

"Le 23 mars 2015, nous avons déposé plainte contre Vinci Construction Grands Projets pour travail forcé et réduction en servitude. Notre travail d’enquête et de collecte de preuves aura porté ses fruits puisque le parquet de Nanterre a enfin ouvert une enquête préliminaire suite à notre plainte ! Nous nous félicitons de ce premier pas important vers l’accès à la justice des travailleurs des chantiers de Vinci au Qatar. Nous espérons que cette enquête permettra de faire la lumière sur les faits que nous dénonçons et qu’elle incitera Vinci à retirer sa plainte en diffamation contre Sherpa et les membres de son équipe. Par vos signatures, vous avez fortement contribué à l’ouverture de cette enquête préliminaire et nous vous en remercions. Sans votre soutien à travers la diffusion de cette pétition nous n’y serions pas parvenus. En revanche cette ouverture d’enquête ne constitue qu’un premier pas, celle-ci doit être effectuée de façon approfondie, en France et au Qatar, et donner lieu à un renvoi devant la juridiction de jugement sinon nos efforts auront été réalisés en vain. Nous devons donc continuer à faire pression pour que le ministère public, se dote de tous les moyens nécessaires pour mettre en place une enquête approfondie sur les faits que nous dénonçons. Par conséquent, nous vous invitons à continuer à diffuser massivement cette pétition, autour de vous ! Encore merci pour votre implication !" L’équipe de Sherpa

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greffe sur le tard

greffe sur le tard
   une abeille noire sous mes z'yeux pas dans le même panier mais z'éblouis
l'abeille noire d'Ouessant

Chez Reporterre :

En ce printemps, les abeilles de France sont au plus mal

Les pertes sont impressionnantes. Dans certaines régions, les apiculteurs ont perdu 50 à 60 % de leurs ruches et la production de miel a chuté en dessous des 10 000 tonnes. En cause, un hiver catastrophique, et surtout l’utilisation de pesticides agricoles. Si le gouvernement continue de ne rien faire, les conséquences pourraient être très graves. Comme chaque année, à la fin de l’hiver, Loïc Leray, apiculteur professionnel en Loire-Atlantique, vient faire sa visite de printemps. Une à une, il inspecte ses 350 ruches pour savoir si ses abeilles ont bien passé l’hiver. « Sur les douze ou treize premiers ruchers, tout se passait bien. J’avais une mortalité raisonnable, deux à trois ruches perdues sur vingt-cinq », raconte-t-il. Mais dans les derniers ruchers, c’est l’hécatombe. « Plus une seule abeille ! Elles étaient vides, alors qu’il y avait de la nourriture à l’intérieur. »
La mauvaise surprise fait remonter le souvenir d’une autre catastrophe. « Ça me rappelle l’épisode du Gaucho, quand on a été confrontés aux premiers insecticides néonicotinoïdes. »

Phénomène d’ampleur

Loïc n’est pas le seul à faire face à une telle perte. Partout en France, les syndicats d’apiculteurs recueillent des témoignages similaires. « On n’a jamais vu des gens perdre la totalité de leurs ruches. Si ça continue comme ça, dans deux ans on n’a plus d’abeilles en France », déplore Yves Védrenne, président du Syndicat national d’apiculture.
De la Vendée à la Gironde, dans le bassin du Rhône, en Côte d’Azur et dans le nord de la France, les cas de surmortalité se multiplient. S’il est encore trop tôt pour obtenir des chiffres nationaux, Cédric Diot, du Syndicat national d’apiculture, estime, d’après les premières enquêtes, que 50 à 60 % des ruches de ces régions seraient décimées. « Normalement, la mortalité hivernale tourne autour de 10 à 15 %. » Un constat que le syndicat opère aussi bien chez les apiculteurs professionnels que chez les amateurs.
A la PrADE, unité scientifique de protection des abeilles, les scientifiques commencent leurs premières analyses. « On a constaté une perte de la quasi totalité des colonies dans les Bouches-du-Rhône », nous dit le chercheur Axel Decourtye.

Comment expliquer une telle hécatombe ?

Une combinaison de facteurs fragilise les abeilles. D’abord, l’hiver a été particulièrement difficile. Les températures n’ont jamais été stables, alternant journées chaudes ou froides, sans possibilité pour l’insecte de s’adapter. « Dès que le temps est meilleur, la ruche se disloque et doit donc consommer plus de nourriture. Et dès qu’il fait froid, les abeilles se regroupent. Les apiculteurs nous décrivent toujours la même chose : des abeilles amassées ensemble, mortes, et autour, assez de nourriture pour passer l’hiver », explique Cédric Diot. « On n’ a jamais vu ce phénomène à cette échelle. »
Mais les professionnels mettent surtout en cause les pesticides. « Quand on fait une transposition de la carte de la mortalité avec celle des grandes cultures céréalières et maraîchères, tout correspond. »
Dans ses ruches de Loire-Atlantique, Loïc Leray accuse lui aussi les pesticides d’être à l’origine de ses pertes. « Les apiculteurs ont réussi à faire suspendre les néonicotinoïdes sur certaines cultures, mais ces produits sont toujours autorisés pour les céréales. Après les récoltes, nos collègues agriculteurs font un couvert végétal. Ils sèment de la moutarde ou de la phacélie pour capter l’azote. »
A l’arrivée de l’automne, ces couvre-sols fleurissent. « Les abeilles sont très attirées par cette source de nectar et de pollen, elles font des stocks pour l’hiver. Mais les produits chimiques utilisés précédemment sont suffisamment présents pour les intoxiquer. Quand on revient en mars, tout est mort. »
Face aux pesticides, l’apiculteur ne sait plus quoi faire. Il y a quelques années, il a bien tenté d’installer ses abeilles en ville, à Nantes : « Je voulais prouver que quand elles étaient éloignées des pesticides, elles se portaient mieux. Et c’était le cas ! » Mais aujourd’hui, les apiculteurs font face au frelon asiatique, un redoutable tueur d’abeilles qui a trouvé refuge en ville. Tout aussi féroces, les acariens Varroa parasitent et tuent les insectes. En 2014, ils ont bénéficié d’un hiver chaud et développent des résistances aux insecticides.

Face à la catastrophe, le mutisme du gouvernement

Le 19 mars, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction des néonicotinoïdes pour 2016, contre l’avis du gouvernement. « La partie est loin d’être gagnée pour autant », déplore Loïc Leray. « Il faut maintenant que le Sénat adopte le texte. D’où l’intérêt pour nous, apiculteurs, de convaincre nos chers politiques de revenir sur terre et de ne pas écouter les lobbies de l’agroalimentaire et la FNSEA ».
Yves Védrenne, président du Syndicat national de l’apiculture, a averti le ministre de l’agriculture « en ne lui donnant que des faits vérifiables. » Mais il ne s’attend pas à une vraie réaction. « Il ne se passera rien, comme d’habitude. Ils nous disent que des projets sont en cours, mais il n’y a pas d’argent pour les projets. Alors ils sont en train de nous bricoler une modification de la filière pour que ce soit les apiculteurs qui payent la recherche sur les abeilles. »

Quelles sont les conséquences d’une telle perte ?

« Si l’abeille disparaît, elle emporte 47 % de la masse alimentaire avec elle, faute d’insectes pollinisateurs », dit Loïc Leray. Une chute déjà amorcée. En 2014, la production de miel n’a pas dépassé la barre des 10 000 tonnes alors qu’il y a vingt ans, les apiculteurs arrivaient à en produire 40 000 avec la même quantité d’abeilles. La France en consomme chaque année 45 000 tonnes. « Le miel vient de Chine, d’Argentine ou du Chili. Ils sont encore épargnés par l’agriculture moderne, mais ne vont pas tarder à être eux aussi touchés. »
Que demandent les apiculteurs ? Déjà, que le gouvernement tienne ses engagements, comme le classement du frelon asiatique en danger sanitaire de première catégorie. Une décision attendue depuis trois ans et qui rendrait obligatoire la lutte contre le nuisible. Mais aussi qu’il applique un vrai plan de développement durable de l’apiculture, dont la dernière version, qui voulait favoriser l’installation des jeunes sans s’attaquer à la question des pesticides, a été rejetée par les apiculteurs en 2013.
Autant de décisions qui pourraient prévenir le déclin des abeilles et des apiculteurs. Un déclin déjà amorcé, pour Loïc Leray. « Mon fils souhaite reprendre mon exploitation, mais je lui ai déconseillé. Comment dire oui à un jeune qui souhaite se lancer, s’il risque de perdre 40 % de son cheptel chaque année ? »
-Clara Griot- Reporterre

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greffe sur le tard
 

Pluie de météorites sur la terrasse ce mercredi 
 -t'es sur de tes sources là? ( n.d.c.)
Heu non, pourcôa ?

 
greffe sur le tard


petit tas:

Selon line-sait: Le moral des français va bien

   Pour la morale, chacun voit à sa porte.
Pour ceux qui n'ont pas de porte
  
souhaitons-leur de ne pas trop craindre les courants-d'air.

Petit Bêh: 

La démocratie Qatarienne vient d'acheter 24 avions "Rafale"

   Le savoir faire français m'enfin reconnu.
  Tout le monde se congratule
à l'instar de  Dudule
  qu'a la plus grosse
dans sa bulle des droits de l'homme.

Petit sait:

 A 18h04 tout est sous contrôle.

il pleut plus qu'hier et moins que demain.
Ne faisons donc pas la fine bouche
et mettons le muguet dans le buccal.


Révélation: 


Cette année le premier mai a une gueule de pont.

Normal

 il s'appelle aqueduc

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