Ramana,Stance inaugurale pour le Fleuron de la discrimination
Sitôt que l'âme est en pente centrale, c'est-à-dire, tournée au dedans d'elle-même par le recueillement, dès ce moment elle est dans une action très forte, qui est une course de l'âme vers son centre qui l'attire et qui surpasse infiniment la vitesse de toutes les autres. C'est donc une action, mais une action si noble, si paisible, si tranquille qu'il semble à l'âme qu'elle n'agit pas ; parce qu'elle agit comme naturellement. Lorsqu'une roue n'est que médiocrement agitée, on la distingue bien ; mais lorsqu'elle va avec une grande vitesse, on ne distingue plus rien en elle. De même l'âme qui demeure en repos auprès de Dieu a une action infiniment noble et relevée ; mais une action très paisible. Plus elle est en paix, plus elle court avec vitesse ; parce qu'elle s'abandonne à l'Esprit qui la meut et la fait agir.Madama Guyon, Le Moyen courtQuand il manifeste toute chose,Il se manifeste soi-même !Quand il prend conscience de l'univers,Il prend conscience de soi !Quand il titube dans l'ivresseDe son nectar inné, Alors se révèle le royaume des choses ! Utpaladeva, Hymnes à ShivaMagazine Culture
Simple : se laisser faireDifficile : se laisser faire