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Coup d’envoi de la campagne « Consommons Algérien » -Le crédit à la consommation avant le ramadhan

Publié le 03 mai 2015 par Ouadayazid1
Benyounès a annoncé que la relance du crédit à la consommation au profit des ménages est prévu avant le mois de ramadhan et sera exclusivement réservé aux nationaux résidant dans le pays.

C'est parti. La campagne " Consommons algérien ", initiée par le ministère du Commerce, conjointement avec le patronat et l'UGTA, a été officiellement lancée, hier, pour une durée d'une semaine. A cette occasion, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a annoncé que la relance du crédit à la consommation au profit des ménages est prévu avant le mois de ramadhan et sera exclusivement réservé aux nationaux résidant dans le pays. Pour ce qui est des produits, il a précisé que tout ce qui est fabriqué ou assemblé en Algérie est concerné quel que soit son taux d'intégration. Dans ce même cadre, il a informé que les mensualités de remboursement ne dépasseront pas les 25% du revenu du demandeur de crédit. Benyounès a fait savoir que le projet de décret exécutif définissant les conditions et modalités d'offre de crédit à la consommation a été examiné et adopté lors de l'avant-dernière réunion du conseil du gouvernement et sa mise en œuvre interviendra dès sa publication dans le journal officiel. Ainsi, toutes les banques ont été autorisées à accorder aux ménages des crédits pour l'acquisition des biens et des équipements. Il a rappelé que la relance de ce dispositif s'inscrit dans la préservation et la promotion de la production nationale. L'enjeu aujourd'hui est, selon lui, " de développer la substitution à l'importation par l'offre locale ". Dans cette optique, son département a engagé des actions introduisant des amendements sur la loi relative aux règles générales des opérations d'importation et d'exportation des marchandises. " L'introduction des licences d'importation relève de la défense du commerce et vise essentiellement à faire face aux importations massives dommageables à l'économie nationale ", a-t-il estimé, signalant l'existence d'importateurs qui importent durant plus de 15 ans pour une valeur de 100 à 200 millions de dollars sans " en contrepartie investir un sou en Algérie. "

Une licence pour l'importation des aliments de bétail
Amara Benyounès a annoncé que les licences d'importation toucheront certains produits qui reviennent cher au Trésor public à l'instar des aliments de bétail, dont la facture s'élève à 1,6 milliard de dollars par an. Le ministre a, à cette occasion, fait part de l'inscription de quatre projets de réalisation d'usines de trituration des dérivés des aliments de bétail. Les importations seront rigoureusement contrôlées, a-t-il dit, précisant que des experts étrangers seront sollicités pour contrôler la marchandise avant son arrivée dans les ports algériens. " Nous allons renforcer le contrôle notamment au niveau de trois pays ", a-t-il précisé sans donner de détails. S'adressant aux chefs d'entreprise, le ministre a indiqué " qu'il est impératif de mettre à niveau l'outil de production et présenter un produit de qualité et surtout compétitif ". Le ministre a souligné qu'une " croissance économique forte et durable ne peut se réaliser qu'en s'appuyant en premier lieu sur le marché intérieur. L'impératif, d'après lui, est d'arriver à assurer l'équilibre entre la demande et l'offre ". Pour sa part, le ministre de l'Agriculture, Abdelouaheb Nouri, a fait savoir que l'agriculture couvre 72% des besoins alimentaires, soulignant que la croissance agricole durant le dernier quinquennat est de l'ordre de 11%. En 2014, la valeur des produits agricoles a atteint 2760 milliards de dinars.

Nécessité de trouver des débouchés aux entreprises nationales
Côté industrie, le ministère a mis en place, selon son premier responsable, Abdessalem Bouchouareb, " un véritable plan Marshall de la qualité ", lequel comprend l'élaboration d'un programme national de la qualité en direction des entreprises avec notamment " un appui concret de l'Etat à la certification des entreprises, à la certification et la labellisation des produits ainsi qu'un encouragement des entreprises à l'application des normes produites par l'Ianor ". Il est prévu dans ce cadre la promulgation de la loi sur la normalisation ainsi que la mise en place d'un guichet unique réunissant plusieurs organismes nationaux de ce domaine. La préférence nationale doit être, selon lui, " un levier " pour la création de richesse. Ainsi, a-t-il rappelé les mesures prises par son département dans le cadre de la nouvelle réorganisation du secteur public industriel. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a mis l'accent sur l'importance de développer le secteur de la transformation. Quant à la ministre déléguée auprès de la ministre du Tourisme et de l'Artisanat chargée de l'Artisanat, Aïcha Tabagou, elle a fait observer qu'il est aussi important de valoriser les produits du terroir indiquant que plus de 19.000 artisans ont bénéficié d'un accompagnement dans le cadre de création et de gestion d'entreprise.

Wassila Ould Hamouda

http://www.horizons-dz.com/?Le-credit-a-la-consommation-avant


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