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About : le chocobo et ses plumes

Publié le 03 mai 2015 par Paoru

PaoruLa page About / A propos de, celle qui vous dit tout – ou presque – sur le fonctionnement du blog et son but mais aussi sur son auteur. Alors que le blog avance doucement sur les 6 années, voici tout ce que vous devez savoir sur Paoru.fr et son chocobo d’auteur.

En résumé

Ce blog traite des œuvres et des artistes regroupés sous la bannière des loisirs asiatiques, japonais en majorité : manga, japanimation, j-music… Le tout accompagné d’écrits sur le Japon lui-même, un pays qui me tient à cœur depuis plus de 20 ans ans et sur lequel j’écris depuis une petite quinzaine d’années, sous le pseudonyme de Ramza ou sous mon propre nom, selon les médias.

Les médias justement il y en a eu un petit paquet… Pour ce qui est du web : après avoir travaillé pour Animes Lounge (aujourd’hui disparu), écris pour et co-dirigé Webotaku, j’ai participé de 2010 à 2012 à l’aventure  webzine Total Manga. 2010, date depuis laquelle ce blog est en route d’ailleurs ! Depuis fin 2012 j’ai bifurqué pour reprendre la direction de Journal du Japon, pour mon plus grand plaisir. Voilà pour la version courte… Pour connaître le pourquoi du comment, lisez la suite.

Paoru.fr… pour quelles raisons ?

Après plusieurs années à manier la plume numérique, dans plusieurs maisons et sous différentes formes, j’ai choisi de répondre à un désir impérieux : avoir un chez moi, un espace me correspondant et dont je suis le seul propriétaire. Le blog était donc la plate-forme parfaite pour venir y déposer mes plumes et s’avère, depuis, un excellent complément aux projets de premier plan auxquels j’ai participé, je participe ou je participerai.

Le journalisme web des loisirs asiatiques est un milieu dramatiquement bancal, dont il est quasiment impossible de vivre… Ceux qui ont réussi à le faire en France sont à peine plus nombreux qu’une une équipe de foot. Donc autant en profiter et se faire plaisir ! Au fil des mois le format blog a confirmé son excellent potentiel de laboratoire, que ce soit dans le domaine des écrits ou dans celui des nouvelles technologies et de leur application dans la promotion des loisirs asiatiques : Web 2.0, webradios, réseaux sociaux, etc… C’est donc un terrain de jeu qui nourrit régulièrement l’imagination du touche-à-tout que je suis. En 5 ans et des poussières, le petit blog a grandi et comptabilise actuellement (en mai 2015) plus de 10 000 visiteurs uniques mensuels et bientôt 600 papiers, ainsi qu’une communauté grandissante sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou Google +. Une communauté que je salue au passage, y a des gens très chouettes ^^

Et puisque que je parle de gens chouettes : ce blog a alterné différents cas de figure au niveau de son équipe, en passant de ma plume à plusieurs rédacteurs de 2010 à 2012 avant de revenir progressivement à un espace plus personnel. L’arrivée à la direction de Journal du Japon m’a poussé à délimiter le travail de blogueur et le travail d’équipe, chacun dans son espace, plutôt que de finir schizophrène. Même si le noyau dur de Journal du Japon – Paoru.fr tient beaucoup plus de la grande famille que d’équipes séparées ou concurrentielles, c’est important de conserver un havre de paix, loin des responsabilités de travail d’équipe et de chiffres d’audience. Paoru.fr est donc redevenu ce qu’il est à la base : un blog pour le plaisir d’écrire et de partager. Ma cour de récré.

Et avec ça, je vous écris quoi ma bonne dame ?

S’il a évolué sur le plan humain, le blog évolue aussi sans cesse sur le plan du contenu. Ses débuts ont été l’occasion de nombreuses expérimentations dans les domaines de la musique : analyse de l’Oricon (j’y passais 4h chaque semaine, j’étais jeune, j’étais fou !), mais aussi la découverte d’artiste, d’albums, de la biographie en pagaille… Tout ça en oublier la japanime (des heures à parler de Durarara et du studio Bones), de 2010 à 2012 là aussi. Je suis même allé jusqu’à évoquer des sujets d’actualités, de l’histoire et de la politique façon Dallaaaaas au pays du Soleil Levant. Même s’il n’est pas à jour (c’est prévu chef, c’est prévu), l’index du blog vous donnera une bonne idée de ce qu’est le contenu de Paoru.fr, de manière globale.

Toutes ces thématiques sont désormais sur un tempo plus réduit et erratique, et le blog se concentre sur le cœur de la passion qui m’anime : le manga. J’en lis depuis 22 ans donc il ne s’agit pas seulement que de parler d’œuvres, mon attachement à ce secteur que j’ai vu naître va plus loin que ça : je consacre une bonne partie de mes écrits au marché français ou japonais de ce secteur, via les interviews éditeurs – LE truc récurent de ce blog depuis 5 ans – et des analyses. J’adore les chiffres, c’est un peu de mon coté scientifique je suppose (je suis prof de physique chimie en lycée, pour info). Plusieurs dizaines de rencontres plus tard, il y a toujours à découvrir sur les succès et les bides des titres dans l’hexagone ou au Japon et sur la façon de travailler les titres. En plus, le métier d’éditeur, intrinsèquement, me passionne. On dit souvent que les journalistes sont des artistes ratés qui compensent comme ils peuvent : être artiste ne m’a jamais tenté – même si je ne dis pas non à l’écriture d’un roman, un jour -mais dans une autre vie j’aurais sans doute choisi d’être un éditeur.

Concernant les mangas et ce blog : je mélange les critiques, les chroniques, les marathons de lectures ou les papiers thématiques, avec des réactions à chaud sur Twitter et Instagram depuis quelques mois, pour le fun et l’échange. Pour en revenir au blog : j’y parle de ce qui me plait, presque exclusivement, car je n’ai déjà pas le temps de vous parler de tous les bons titres donc si je dois EN PLUS perdre du temps sur ce qui ne me plait pas, ce serai un vrai cauchemar. De toute façon, j’ai toujours voulu savoir ce qu’il y avait de meilleur sur les menus au restaurant plutôt que les plats a priori pas faits pour moi. Donc je fais pareil ici.

Pour faire une sélection du meilleur dans un choix le plus large possible je travaille avec les professionnels du secteur depuis 7-8 ans, qui m’envoient une partie de ce que je ne peux pas acheter, les services presse comme on les appelle. En effet je lis entre 300 et 400 mangas par an et j’en fournis une autre centaine à l’équipe de Journal du Japon, cela reste donc la meilleure façon de travailler en sortant des sentiers battus et lire ce que le porte monnaie ne pourrait offrir… Tout en obligeant derrière à être encore plus sélectif vu le ratio entre le nombre de lectures et les places disponibles pour les articles dans les plannings. In fine, 80% des œuvres évoquées ici se font comme ça et pour le reste, je fais comme tout le monde : j’achète !

Enfin Paoru.fr est aussi jalonné de rencontres et / ou des coups de cœur pour des gens, comme Satoe Tone récemment ou Dai Sato, Shingo Araki, Aleksi Briclot, Ahmed Agne, Urasawa ou Hojo… L’exercice de l’interview me passionne lui aussi, pour le dialogue bien sûr mais aussi de la création des questions jusqu’au travail des réponses,un artisanat sur un matériau brut que j’adore affiner et mettre en valeur. J’ai perdu le compte du nombre de rencontres (quelque part autour de 250 à vue de nez), mais vous en trouverez une bonne centaine dans les colonnes de ce blog.

Les travailleurs de l’ombre…

Même si, désormais et pour les raisons évoquées précédemment, ce blog est celui d’un seul auteur, ce dernier n’est pas arrivé ici tout seul. Je ne compte plus les coups de mains pour la correction et les règles de français rappelées (les Japonais avec une maj, bien sûr avec le circonflexe, ces putains d’accords et ces vicieux verbes du troisième groupe). Il y a aussi eu les papiers réalisés avec d’autres ou par d’autres parfois, les contacts pour les infos et visuels, etc. Je pense à  Ryo ou Faye sur Webotaku puis  Synopsya et/ou de l’équipe de Total Manga puis la team de Journal du Japon, et enfin ma Gally, ma patiente chère et tendre qui doit me partager avec tout ça… Bref, le français correct parfois atteint ici est aussi leur œuvre ! A ceci j’ajouterai le travail de mise en page des articles du magazine TM : merci donc à Céline et toute la bande du mag. J’ai beaucoup appris à leur contact, donc je tenais à les citer

:)

Apprendre d’ailleurs, je continue toujours, à rencontrer aussi, et c’est sans doute pour ça que ça dure. Il y a les collègues qui sont devenus des amis (ceux de la vraie vie comme on dit souvent ^^), les collaborateurs que j’admire pour leur plume et leur humilité, les confrères et concurrents avec qui l’émulation et les débats sont toujours utiles, et tous les contacts pros réglos, souriants, réactifs, efficaces, qui vous donnent envie de bosser avec. Inutile de dresser une liste – qui finit toujours dans le politiquement correct en plus – je leur envoie déjà des bonnes ondes à longueur d’année !

Voilà ce qu’il y avait à savoir sur Paoru.fr et son chocobo d’auteur… Ah oui d’ailleurs le nom Ramza, la mascotte chocobo, avez-vous deviné le point commun de tout ça je suppose ? Je vous laisse chercher. Sinon pour toutes questions, demandes ou remarques, l’espace commentaire est présent sur chaque billet. S’il ne suffit pas, pas de problème, vous pouvez m’envoyer un mail à ramza AT paoru POINT fr. A bientôt dans les prochains articles

:)


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