Remis de la belle soirée à Valandraud, nous attaquons notre dernière journée à 9h30 à La Fleur-Petrus. Cette visite sera couplée avec celle de Belair-Monange à Saint-Emilion. Une élégante compensation à l'impossibilité de visiter le domaine phare de la maison Moueix : Petrus.
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Comme presque partout à Pomerol, on retrouve ici des cuves béton. Elles sont complétées par des cuves doubles en inox afin de faire des vinifications parcellaires plus précises. Le cuvier est l'occasion pour notre guide d'évoquer les vendanges chez Moueix. La description donne sacrément envie de poser des vacances pour y participer, car les vendangeurs y sont chouchoutés comme rarement ailleurs durant leurs temps libres et leur soirées.
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Par contre, on leur demande un maximum lorsqu'ils vendangent, avec un esprit d'équipe fortement soudée. Et c'est bien normal. Déplacées par bus, les centaines de vendangeurs passent d'une parcelle d'un domaine à celle d'un autre pour des ramassages éclair d'une grande précision. Ne sont donc vendangés que des raisins à la maturité parfaite.
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Sur la vinification et l'élevage, pas grand chose à signaler, si ce n'est peut-être un usage raisonnable de la barrique neuve. On est sur le classique "renouvellement par tiers" souvent pratiqué dans les propriétés plus modestes de la région (= 1/3 barrique neuve, 1/3 barrique d'un vin, 1/3 barrique de deux vins).
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Effectivement, on se rendra à la dégustation que le bois est quasi imperceptible.
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Notre guide, totalement imprégnée de la culture Moueix.
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"robinet de dégustation" qui évite de retirer la bonde
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Nous dégustons les deux crus l'un après l'autre...
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Lafleur-Petrus 2012 : nez très fin sur la cerise bigarreau, la ronce et le sureau. Bouche douce et aérienne, enveloppante, à la matière soyeuse, délicate, tendue par un fil directeur invisible mais efficace. Finale fumée, saline et salivante. Un vin très classieux.
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Belair-Monange 2012 : nez d'abord plus discret, puis s'ouvrant doucement sur les fruits rouges et des notes florales. Bouche élancée, avec une matière soyeuse/crémeuse du plus bel effet et une grande fraîcheur. Finale tonique, gourmande, savoureuse, finement mâchue. Diablement bon.
A noter que notre guide était heureuse de nous voir nous resservir. Voilà des gens qui aiment le vin !
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Il faut dix petites minutes pour se rendre à Belair-Monange. Enfin, ce qui était autrefois Magdelaine. Depuis le dernier classement de 2012, ce 1er Cru Classé acheté en 1952 par la famille Moueix a pu fusionner avec son voisin Belair (acquis en 2008). Monange est le nom de jeune fille de la femme de Jean Moueix.
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Les deux réunis forment un ensemble théorique de 23 ha. Si ce n'est que certaines parcelles du plateau de Belair ont été arrachées afin de pouvoir consolider le sous-sol qui s'effondrait et mettait le vignoble en danger (à cause des trop nombreuses galeries souterraines). Il faudra encore une dizaine d'années avant un retour à la normale. Pour une visite de l'ex-Belair, vous pouvez faire un tour ICI.
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Les terrasses de Magdeleine
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Toutes les vinifications et l'élevage se font donc à Magdelaine Belair-Monange.
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On est plus sur du semi-enterré que du pur "troglodyte"
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Comme à La Fleur-Petrus, on retrouve des cuves en béton...
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... et des cuves en inox.
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Le bâtiment est du XVIIème siècle. La charpente est magnifique.
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On est aussi en "renouvellement par tiers" pour les barriques
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Ca doit pas être Madeleine, vu la barbe...
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Nous déjeunons au Vieux presbytère à Montagne. Ludovic et Didier avait découvert ce restaurant avec Jean-Marc Quarin. Pour ma part, j'y étais allé il y a quelques années avec des amis dégustateurs.
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Le menu du jour est à 19 €. Il a l'air tentant... et pas trop lourd.
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C'était calme, ce vendredi midi...
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Tartare de saumon avec de la pomme verte. Délicieux !
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Croustillant de brandade. Franchement bon.
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Nous avons bu avec des plats cette Sirène de Bellevue 2012 : un étonnant nez muscaté (rose, ananas, pêche blanche) pour un Bordeaux blanc. Bouche fraîche et désaltérante. Finale mâchue sur des notes de rose et de litchi.
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Glace à la fraise. Très bien aussi.
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Bref, un joli moment à prix raisonnable :-)
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Allez, retour au travail ! A priori, le lieu ne paie pas de mine...
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Les bouteilles non plus...
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Et pourtant on a passé un moment passionnant et instructif à l'Eglise-Clinet avec Denis Durantou. Ne sachant pas trop à qui il a affaire, il démarre sur des notions plus philosophiques que techniques, un peu à la Mitjavile. Il revient entre autres sur le rapport que font certains entre le vin et l'art. Pour lui, il n'y en a pas. L'art suppose la liberté. Dans la naissance d'un vin, il y a surtout des contraintes : du millésime, du terroir, des maladies et autres insectes, avec chaque année un nouveau défi... Le vigneron doit jongler avec ces différentes contraintes en tirer le meilleur possible. Cela relève donc plus d'un travail de technicien que d'un artiste [ça peut certainement se discuter. J'ai tendance à penser que la contrainte peut jouer un rôle important dans la genèse d'une oeuvre d'art]. Du côté du dégustateur, il n'y a pas non plus de liberté, nous dit Denis Durantou. Puisque le vin contient des substances addictives qui le rendent dépendant au vin [bon, là, ça se discute encore plus : on peut ne peut en arriver au stade la dépendance - dieu merci - mais c'est vrai qu'il faut énormément de self control pour ne pas basculer du côté obscur de la force ].
Il nous dit aussi que le vin est un éducateur du goût qui nous apprend à apprécier l'amertume et l'astringence (jusqu'à un certain point, hein) alors que par facilité et instinct, nous avons plus tendance à nous abandonner aux saveurs sucrées.
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Nous sommes ensuite passés aux "travaux pratiques". Denis Durantou nous a fait déguster le même lot de Cabernet Sauvignon (2014) de son domaine situé en Côtes de Castillon (château Montlandrie) élevé dans des barriques plus ou moins anciennes. Les différences sont juste sidérantes.
Barrique Darnajou 2011 : nez sur la prunelle. Bouche ronde, fraîche avec une acidité marquée. Finale amère et astringente, pas très agréable.
Barrique Taransaud 2012 : nez sur les fruits noirs. Bouche plus tendue avec une acidité mieux fondue. Finale moins astringente même si pas encore top.
Barrique Taransaud 2013 : nez plus fin. Bouche plus concentrée et plus harmonieuse. Finale tannique mais moins amère.
Barrique neuve Taransaud : nez plus flatteur, tout en finesse, avec des épices et des fruits noirs mûrs. Bouche élancée avec une matière dense et douce. Finale harmonieuse, épicée, sans amertume ni astringence prononcées.
Denis Durantou nous dit que le Cabernet a besoin de la barrique neuve pour être harmonieux. Par contre, cela est moins vrai pour le Merlot (cela explique certainement pourquoi il y a plus de domaines qui font du 100 % barriques neuves en rive gauche. Mais aussi pourquoi Pontet Canet n'utilise plus de barriques d'un vin, les ayant remplacées par les dolias).
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Nous dégustons ensuite quelques barriques d'Eglise-Clinet 2014 :
Darnajou (50 % Merlot, 50 % Cabernet Franc) : nez fin, bien mûr souligné par des épices douces. Superbe attaque, avec une tension enrobée par une matière dense et veloutée. Cela se poursuit longuement sur une finale aux nobles amers.
Taransaud (assemblage quasi-définitif) : nez floral (violette), minéral (ardoise chaude), fruité (framboise, mûre). Bouche élancée, avec une trame d'une précision bouleversante et une matière pleine et douce, soyeuse. La finale est structurée et intense, savoureuse, avec des tanins bien mûrs.
Darnajou (assemblage quasi-définitif) : nez plus charmeur et plus fruité, d'une grande intensité. Bouche plus tendue, et en même temps plus ronde et sensuelle. La finale a une amertume un peu plus prononcée, mais c'est très très bon !...
Merci Denis Durantou pour cet accueil et ces échanges passionnants !
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Fin mars, la dream team de Nicolas Thienpont m'avait invité à déguster leurs vins de 2014. Je leur avais répondu que je n'irais pas aux Primeurs, mais par contre, je viendrais volontiers avec mes amis belges vers la mi-avril. Et ainsi fut fait. Nous voilà donc à Pavie-Macquin, accueillis par David Suire et Cyrille et Nicolas Thienpont.
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David Suire
Puyguéraud : nez sur les fruits mûrs, limite confits. Bouche fraîche, veloutée, très juteuse (cerise noire), se terminant sur une belle mâche savoureuse.
La Prade : nez frais, tonique, sur la crème de fruits noirs (le paradoxe 2014). Bouche longue, séveuse, avec des tannins bien fondus. Finale plus crayeuse que Puygueraud. "Miam", ai-je noté.
Alcée : nez complexe, à la fois confit et floral. Bouche douce, sensuelle, d'une grande gourmandise. Finale encore sèvère. Wait and see...
Trimoulet : nez plus neutre. Bouche tendue enrobée d'une matière veloutée et fruitée. Finale virile, mais bien mûre.
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Cyrille Thiepont
Berliquet : nez fin, distingué. Bouche à la tension implacable, mais enveloppée d'une matière soyeuse , pure, fraîche. Finale très calcaire sur des notes de cerise noire.
Larcis-Ducasse : nez superbe d'une précision folle, très cerise confite. Bouche élancée, énergique, à la matière caressante et sensuelle, et beaucoup de fraîcheur. Finale doucement ferme. Un vin superbe.
Pavie Macquin : nez plus riche tout en étant plus frais. Bouche impétueuse à la matière mûre et très concentrée, au toucher velouté. L'ensemble est impressionnant de puissance contenue. Un monstre très séducteur ;-)
Beauséjour (héritiers Duffau Lagarosse) : nez fin, entre notes florales et fruits noirs, avec une touche d'épices. Bouche très douce, avec une matière dense et gourmande, tendue par un fil invisible qui ne vous lâche plus jusqu'à la longue finale, sans aucune dureté. Du grand art (quoi qu'en dise Durantou...)
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THE Nicolas Thienpont
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Pendant que mes amis belges sont partis à l'hôtel pour se refaire une petite beauté avant le repas du soir, je fais un p'tit détour pour revoir l'homme qui m'a le plus marqué dans mon aventure saint-émilionnaise : François Mitjavile (Tertre Roteboeuf).
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Deux heures de discussion en tête à tête, de verre en verre. Un rêve éveillé.
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Comme d'habitude, ses vins de 2014 ne ressemblent à nul autre. S'ils sont le reflet du millésime, ils l'interprètent autrement.
Domaine de Cambes : hyper fin, presque vaporeux. Une douce caresse en bouche parfumée de fruits rouges.
Roc de Cambes : le plus dans l'esprit mitjavilien, avec son aromatique "dégradée/décadente" pour reprendre des termes qu'affectionne François. Bouche volupteuse, d'une grande pureté aromatique, avec une fraîcheur très diffuse. Une merveille.
Tertre Roteboeuf : totalement différent, avec une dominante fruit noir (cassis) ce qui est rarissime. Bouche d'une tension extrême qui vous transperce le corps et l'âme, avec ce fruit noir d'une fraîcheur insolente qui ne vous quitte plus. Rarement autant puissance et finesse se sont conjuguées. Je suis curieux de voir comment il se transformera dans l'année qui vient. Chose étonnante, cette fraîcheur est purement gustative. Le pH de ce vin est de 3,8 (alors que l'on s'attendrait à du 3,4).
En parlant de cela, nous regoûtons les 2013 découverts l'année dernière. Le "domaine" est une petite merveille de finesse et de complexité. Jetez-vous dessus dès qu'il sera disponible. A un trentaine d'euros, ce sera une sacrée affaire. Roc de Cambes a la même voluptuosité que le 2014, mais en plus baroque. Quant à Tertre, il est d'une complexité aromatique et texturale foisonnante, léger et profond à la fois, vous emmenant vers des terres inconnues. Avec Lafleur, le plus beau vin de la semaine (et a priori nettement plus abordable même si pas donné...)
Je reçois un coup de fil de Didier, m'informant que la joyeuse bande m'attend à Troplong-Mondot. Je prend congé de François, et fait le kilomètre qui nous sépare avec le sourire aux lèvres :-)
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En sirotant un Billecart Salmon rosé, je découvre le menu du jour...
T'as envie de TOUT prendre...
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Première mise en bouche
(me rappelle plus ce que c'est...)
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Huître et saucisse (clin d'oeil à la crépinette)
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Le même en plus près (c'était très bon)
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De mémoire, un tartare de poisson entre deux fines tranches de radis blanc marinées
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L'oeuf bio soufflé, ris de veau de lait doré et son jus aux olives noires,
Oignons nouveaux et mousse légère au fromage fumé
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Le même, mais percé par notre serveuse.
Un bien joli plat, très harmonieux, même si au départ il pouvait paraître surprenant.
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Poulette affiné de la "Cour d'Armoise", suprême rôti au sautoir, cuisse confite et laquée
oignons doux en gelée et crumble parmesan, sauce suprême aux champignons bouton
Juste excellent, particulièrement la cuisse confite, une pure tuerie.
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Surtout lorsque le plat est accompagné de ...deux Petrus 1994 amenés par l'ami Ludovic. Comme avec la doublette Haut-Bailly 1990 et Lagrange 1990, les vins ont évolué différemment, nous montrant que chaque bouteille est unique (à l'aveugle, je n'aurais pas pu penser que c'était la même cuvée dans le même millésime).
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Elle l'aime bien, le Petrus, la Françoise ;-)
Petrus 94 (1ère bouteille) : nez sur le sous-bois, la truffe et le havane. Bouche ample, harmonieuse, avec une texture superbe de douceur (du cashmere), et une belle maturité pour une année pas évidente. Longue finale persistante.
Petrus 94 (2ème bouteille) : nez plus délicat, plus floral, avec toujours de la truffe. Bouche encore plus sompteuse en terme de texture, et une tension impressionnante. Un vin vraiment magnifique, mais qui ne m'émeut toutefois pas autant que le Tertre Roteboeuf 2013 ou le Lafleur 2014. En terme de texture, c'est génial mais l'aromatique manque de complexité. C"est un peu trop "monobloc". En tout cas, lorsque l'on voit ce que Petrus a su faire en 1994, on imagine ce que ça peut donner dans des grandes années. Merci à Ludovic pour cette belle découverte !
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Nous avons beaucoup apprécié ce vin l'année dernière : on y retourne :-)
Troplong-Mondot 2007 : nez "médocain" sur le cèdre, le cigare, le cassis et les épices. Bouche sphérique, harmonieuse, à la matière pleine et vibrante, et une grande fraîcheur. Finale marquée (trop ?) par le cigare. Un très beau vin à maturirté et pour encore longtemps.
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Les fromages
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Clémentines corses en sorbet, confitres et suprêmes, crème de marrons confits,
Mousse légère à la mandarine et meringues aux agrumes
Aussi joli que bon !
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Quelques mignardises
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Merci à tous les "Houites" pour tous ces beaux moments partagés !