Le poète inconnu songe avec inquiétude
à ses petits bateaux largués dans le brouillard.
Ils sont à peine plus légers que la conscience,
mais ils ruminent dans la tête des femmes
lointaines, portant il ne sait où
ce qu’il ignore de lui-même
et ils s’unissent malgré lui
aux lentes flottaisons des rêves
comme des caboteurs
aux lampes déployées dans le silence.