Du 13 au 17 mai, la 16e édition du festival international d’art numérique ELEKTRA se tiendra principalement à l’Usine C et aux galeries satellites du festival : la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, le Musée d’art contemporain de Montréal, la Boite noire de l’université Concordia, la Société des arts technologiques, le Cinémathèque québécois, le Centre Phi, etc.
Avec une thématique axée sur le pouvoir du son sous l’intitulé « POST-AUDIO » qu’il faut comprendre comme un « au-delà de l’audio » – par-delà ce que l’on connaît du son – ELEKTRA offrira une programmation audiovisuelle et sonore qui interroge l’influence du sonore sur notre psyché et explore les différents phénomènes d’écoute.
Voici les performantes/installations à ne pas manquer durant cette période:
VERNISSAGE : NYLOÏD
Nyloïd est une imposante sculpture sonore, un tripode géant composé de 3 branches de nylon de 6 mètres animées par un dispositif technologique sophistiqué. La réactivité de ses matières plastiques et sonores, soumises à des contraintes mécaniques, confère à Nyloïd une puissance dramatique à la fois sensuelle, animale et menaçante. Comme un objet vivant, on peut percevoir la souffrance, la tension et l’effort que génèrent ses contorsions et ses vocalises.
VERNISSAGE : TOPOLOGIES
Topologies est une installation audiovisuelle multi-canaux où les peintures emblématiques Las Meninas par Velázquez et Immacolata Concezione par Tiepolo sont transformées en structures numériques complexes. Ce diptyque est issu du travail de Quayola sur l’analyse et la réinterprétation d’œuvres historiques à l’aide de méthodes computationnelles. En retirant leurs récits iconographiques, les peintures perdent leur contexte d’origine pour devenir de nouveaux objets de contemplation.
SINN + FORM
Le nouveau projet de Frank Bretschneider SINN + FORM (signification et forme) présente – au moyen de théories, de modèles mathématiques et de physique – un monde fondamentalement chaotique. La pièce traite de la tentative constante de l’homme à décrire, prédire, contrôler et changer ce monde. Pour l’aspect visuel du projet, l’artiste Pierce Warnecke a développé un dispositif électromécanique qui génère des images analogiques synchronisées avec la musique.
BOSOZOKU
DUB-Russell (Kiichiro Toyooka et Yataro Shuto) génèrent ici des sons en temps réel et construisent des rythmes improvisés via leur propre logiciel. Ceux-ci sont ensuite synchronisés et dé-synchronisés par le processus visuel –qualifié de cauchemardesque– “CADcore” de Yasuyuki Yoshida.