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MORIARTY – Epitaph (2015)

Publié le 14 mai 2015 par Papasfritas69

Moriarty - Epitaph

De qui parle-t-on ? :

Sextette cosmopolite, actif depuis 1995, composé de la chanteuse franco-américaine Rosemary Standley et de cinq musiciens, d’origine française, suisse ou vietnamienne, Charles Carmignac, Thomas Puéchavy, Stephan Zimmerli, Arthur Gillette et Eric Tafani.

De quoi parle-t-on ? :

Le Blues-rock, la Folk-music, la Country, tout le folklore nord-américain des années 50, 60 est ici revisité. Contrairement à Fugitives qui était un album de reprises, Epitaph ne contient que des compositions originales.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ensemble oscillant entre le lent et le mid-tempo, peu générateur de mouvement. Quelques titres comme When I ride, Ginger Joe ou Long live the (d)evil, plus entrainants permettent tout de même de battre la mesure.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Il faut s’adapter à ce style antédiluvien peu entendu de nos jours, après quelques écoutes on entre sans retenue dans l’univers de Moriarty.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Peut facilement être écouté par le plus grand nombre mais cette musique très spécifique et peu dans l’air du temps ne devrait tout de même pas renverser les foules.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Ce style musical suranné et cette voix hors du commun s’accommodent mal des techniques modernes de compression.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

L’amour de Moriarty pour les Etats- unis est immense. Choisir comme pseudonyme le nom d’un des personnages du roman le plus emblématique de Jack Kerouac, Sur la route, en est la preuve absolue. Pour mémoire, ce livre fut en son temps l’acte fondateur du mouvement Beatnik, il fit l’effet d’une bombe dans l’Amérique très puritaine des années 50, 60 et fut un best-seller internationalement reconnu.

Mais l’amour de Moriarty ne s’arrête pas à cette référence, il suinte aussi de cette musique fleurant bon le Blues-rock et la Country. Ces styles, fers de lance du folklore Américain, sont le fond de commerce de nos Français. Le groupe use et abuse des artifices du genre et fait voyager sa musique à travers les âges, des origines de la Country vers une vision plus moderne, comme par exemple celle des regrettés Tarnation. Le chant de Rosemary Standley rappelle d’ailleurs parfois dans l’approche celui hypnotique de la divine Paula Frazer.

Sur le précédent opus, Fugitives, Moriarty démontrait avec brio sa capacité à interpréter des standards de la musique nord-américaine. Epitaph confirme de manière éclatante que le groupe sait aussi composer des chansons qui à leur tour deviendront certainement des modèles.   


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