Magazine Culture
Christopher PriestDenoël, 2015552 pagesTraduction de Jacques Collin
Résumé : En Anatolie, l'infirmière Melanie Tarent a été victime d'un attentat singulier : totalement annihilée, elle n'a laissé au sol, comme seul vestige de son existence, qu'un impossible cratère noir et triangulaire. De retour en République Islamique de Grande-Bretagne, son mari, le photographe free-lance Tibor Tarent, apprend qu'un attentat a eu lieu le 10 mai à Londres, qu'il a fait cent mille morts, peut-être le double. Là aussi, la vaste zone touchée était inscrite dans un triangle parfait. Alors qu'il est emmené dans une base secrète afin d'être interrogé sur ce qu'il a observé en Anatolie (globalement rien, en dehors de l'étrange point d'impact), Tibor entend parler pour la première fois du phénomène d'adjacence. Mais à bien y réfléchir, est-ce vraiment la première fois ? Un grand merci aux éditions Denoël pour ce partenariatEncore un très bon PriestMon avis J'ai beaucoup aimé ce roman de SF. Il pose ses bases dans un monde très proche du notre quant au mode de vie. Cependant, nous sommes dans une Grande-Bretagne où les musulmans ont pris le pouvoir. L'auteur alterne les chapitres racontés par Tibor qui vient de perdre sa femme dans des circonstances mystérieuses et les autres protagonistes à travers le temps. Tibor est traumatisé par la mort de sa femme et se cherche (ou se recherche). Il semble dépassé par ce qui se passe. Il va assister de ses propres yeux à l'annihilation d'un véhicule de transport... Annihilation totale... Seul un triangle équilatéral restant. On suit ses investigations qui ont pour but de comprendre les faits et de les accepter. C'est à ce moment qu'il entend parler du phénomène mystérieux d'adjacence. En parallèle, donc, on remonte le temps pour comprendre comment le phénomène d'adjacence à été créé, détourné...Dans ce roman au rythme pas spécialement rapide, l'auteur s'attarde sur les personnages, sur les paysages. Et c'est avec grand plaisir que je me suis laisser raconter cette histoire.