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Cannes Festival du Film 2015 | La Tête haute

Publié le 15 mai 2015 par Generationnelles @generationnelle

Ingrid Bergman a hissé son sourire angélique en haut des marches, Sophie Marceau, Sienna Miller, et Rossy de Palma ont fait froufrouter leur robe, bref le festival 2015 a ouvert ses portes. On s’est faufilées dans le Palais des Festivals pour voir ce qui se projetait sur le grand écran?

Premier film de tous les films à pouvoir faire parler de lui sur la Croisette, la Tête haute a ouvert avec réalisme l’édition 2015.

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L’histoire de la Tête haute c’est avant tout celle de Malony, jeune à la dérive, que l’on suit de 6 à 18 ans dans ses rendez-vous avec la juge pour enfant,dans ses relations familiales un peu compliquées et ses tête-à-tête musclés avec ses éducateurs.

Faut-il y aller? Un gamin non scolarisé  qui se sent ballotter par le système, , qui entretient une relation très proche avec sa mère…A Cannes… Si Xavier Dolan n’avait pas fait partie du jury, on aurait cru à un remake. Le plus gros problème de La Tête haute c’est qu’il arrive après  Mommy! L’accent du nord a remplacé le québécois! Le système judiciaire, la voisine hyper timide … Pas de quoi fouetter un chat… Soit, mais ce qui fait la force de La Tête haute, c’est justement son thème… Pourtant, s’il y a bien un thème qui ne donne pas envie d’être admiré, encore plus sur grand écran, c’est bien le milieu de la délinquance enfantine.

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Trop tire larmes,  envie de voyeurisme? Justement La Tête haute ne prend pas cette voie car il explique de façon incroyablement pédagogique la machine judiciaire concernant les jeunes, de la case bureau du juge à la case prison. Trop documentaire? Pour certains.

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Mais avez-vous vu qui prêtent ses traits au gamin et ces auxiliaires administratifs? La reine Catherine, et Benoît Magimel, dans un bon passage de témoin, lui l’ancien gamin star au fabuleux Rod Paradot, malgré les simagrées de Sara Forestier, étonnamment édentée… ce casting n’ajoute pas du glamour mais un côté réaliste doux aux images d’Emmanuelle Bercot, un peu à la Maïwenn, aidé par des plans parfois oniriques, pleins de poésie dans cette adolescence dure. Evidemment comme dans toutes les histoires d’amour qui finissent mal, les clichés d’ados ne sont jamais loin, avec héros de Creep ou Aurélie en tête. Alors? On y fonce pour cet enfermement social pas forcément féroce mais attachant qui arrive en quelques images à décrire l’indicible de Bien Mérité

En salle le 13 mai …


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