Depuis un an, la Première guerre mondiale nourrit l’actualité éditoriale, à travers des essais, des témoignages, des fictions. Dans le dernier livre de Stéphanie Hochet, Un Roman anglais (Rivages, 170 pages, 17 €), la Grande guerre est aussi présente, mais en toile de fond, loin du front, des tranchées et des charniers. Elle délimite un espace temporel, cette fin de l’ère Edouardienne finalement assez peu connue en France, version plus sévère de notre Belle Epoque, dans laquelle se situe l’action.