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Découvrez Une Nuit sous tes Etoiles d'Emily Blaine sous le point de vue de Mark

Par Ptiteaurel62 @TheLovelyTeach
Découvrez Une Nuit sous tes Etoiles d'Emily Blaine sous le point de vue de MarkPour nous faire patienter jusqu'à la sortie d'Une vie sous tes étoiles , Emily Blaine nous a réservé une surprise et nous dévoile depuis quelques jours sur sa page Facebook , Une nuit sous tes étoiles du point de vue de Mark ;)
Alors ne passons pas à côté de ce petit plaisir . J'ajouterais au fur et à mesure les extraits :)
Attention ces extraits ne seront pas publiés dans Une vie dans tes Etoiles. Il s'agit bel et bien d'extraits bonus .
 Et Retrouvez Une Vie sous tes étoiles le 21 mai prochain
Scène 1 : 
- Papa, on monte quand dans l'avion ?
- Pas tout de suite, chérie. Il y a trop de neige, tu vois ?
Je m'agenouillai près de ma fille, contemplant le tarmac enneigé devant nous. Les déneigeuses œuvraient à dégager les pistes, mais la météo était exécrable. tombait encore plus fort. C'était à désespéré.
- Est ce qu'on va dormir ici ?
- J'en ai bien peur.
Je caressai affectueusement le haut de la tête de ma fille. Je me redressai et soupirai. L'aéroport était bondé. Je n'avais aucune chance de trouver une chambre pour la nuit. Trouver une chaise tiendrait déjà du miracle. Je glissai ma main dans celle de ma fille et déambulai dans la zone d'attente. Je jetai un coup d’œil envieux au salon Lounge : des fauteuils moelleux, du silence et une pile de journaux.
- Que dirais-tu d'aller acheter un livre ? proposai-je à ma fille.
- Un livre de Winnie l'Ourson ?
Son enthousiasme me tira un sourire heureux. Le seul sourire de ma fille suffisait à me remonter le moral, même si elle ne parvenait pas à me faire oublier ma solitude. J'aimais ma fille plus que tout, mais je regrettai d’être seul à la voir grandir.
- Il y a un kiosque juste là.
Je n'eus pas le temps de lui reprendre la main. Elle fonça en direction de la petite boutique. Je percutai une valise sur le chemin, m'excusai rapidement et rattrapai Elizabeth une seconde trop tard.
Elle venait de percuter une jeune femme brune, perchée sur des talons.
Jolies jambes, songeai-je.
Scène 2: 
Elizabeth glissa sa petite main dans la mienne. La douceur de sa peau me ramena à la réalité et je cessai de dévisager la jolie brune devant moi. Elle tenait le poste à la main, sa valise trolley de l'autre. Et si j'en croyais sa tenue, elle devait avoir la chance de hanter le salon lounge.
Salon lounge de plus en plus attirant à mes yeux.
– Je vous prie d’excuser ma fille, dis-je finalement. Nous sommes ici depuis trois heures, ça devient difficile à supporter pour elle.
– Aucun souci, je vous assure. Je comprends que la situation n’aide pas.
– En effet. Liz, est-ce que tu veux un livre ?
Je cherchai un moyen de faire durer notre conversation, une manière de capter un nouveau sourire, une façon de chasser le voile de tristesse qui abîmait son regard doux. Je ne parvenais pas à déterminer si elle était embarrassée ou tout simplement perdue.
– Et un seul livre, prévins-je Elizabeth.Elle adore les livres.
– J’adorais ça aussi quand j’étais petite.
Elle observa ma fille pendant de longues secondes. Un sourire nostalgique orna ses lèvres, son visage se détendit et, soudain, elle rayonnait. Elle avait chassé sa tristesse, délogé l'inquiétude de ses traits. Elle était superbe.
Je tombai amoureux d'elle à ce moment précis.
L'aéroport, la neige, notre séjour calamiteux avec mon ex, plus rien ne comptait. Je mémorisai son sourire heureux, ses lèvres pleines, le haut de son chemisier à peine déboutonnée, sa jupe ajustée, ses jambes.
Mais ce qui la rendait belle, c'était cet éclat de joie dans son regard.
– Je crois qu’elle a trouvé son bonheur, reprit-elle.
Je sortis de ma rêverie et me rappelai soudainement que j'étais père. Elizabeth s'installa avec son livre, indifférente à la foule autour d'elle.
– J’espère que votre attente ne sera pas trop longue, dit la jeune femme brune.
Elle partait. Non, non...
– J’espère aussi. Encore désolé pour ce… télescopage, m'excusai-je.
Elle me contourna et, pour éviter de la retenir, me dirigeai vers ma fille et m'agenouillai près d'elleScène 3 :– Tu crois qu’elle a de nouvelles robes ? demanda ma fille.
– J’en suis certain.
– Tu promets ?
– Je promets.
Ma soeur avait toujours de nouvelles robes. C'était une promesse facile à tenir. Je me redressai et trouvai le regard curieux de la jeune femme brune du kiosque.
– Je me disais que… Enfin… Qu’on pourrait… prendre… un café. En attendant.
Sa maladresse et son hésitation me touchèrent. Ses joues prirent une délicieuse teinte dorée, pendant que son regard parvenait difficilement à retrouver le mien.
– Enfin… Je suis seule et…
Elle braqua son regard sur Elizabeth, avant de revenir sur moi. Elle hésitait à nouveau. Je me demandais si elle le sentait elle aussi, si son corps était parcouru d'un inédit frisson, si l'attirance que j'avais pour elle était réciproque.
Heureusement, ma fille me sortit de mes pensées.
– Papa dit que le café est mauvais pour la santé, dit-elle, très confiante.
– C’est vrai, je le dis souvent, avouai-je.Ma sœur est caféinomane.
– Oh… c’était juste une idée. Bien, je pense que je vais retourner… là-bas.
Elle désigna le salon lounge et commença à battre en retraite.
Retiens-la, Mark. Retiens cette fille et ne la laisse pas partir. Ni maintenant...ni plus tard.
.
– En revanche, je n’ai rien contre le chocolat chaud, proposai-je. Si vous êtes prête à endurer les commentaires déplacés de ma fille.
si Josh me voyait, il m'étranglerait pour ma technique de drague. Et ensuite, il séduirait Anna et l'épouserait certainement. Cette simple idée me motiva à pousser ma chance. Elle, au moins, avait eu le courage de me proposer quelque chose.
– Je ne voudrais pas… déranger,dit-elle finalement.
– Je suis seul aussi, j’attends un vol pour Seattle. Je crois qu’une conversation adulte ne me fera pas de mal.
Un sourire lumineux éclaira son visage. Était-elle soulagée ? Heureuse ?
– D’accord. J’ai repéré un café plus loin. Je crois qu’il y a une aire de jeux pour enfants.
– Oh, papa, dis oui. Dis oui, dis oui, dis oui, dis oui ! cria Elizabeth en me tenant la main.
– D’accord, d’accord.On y va !
– Super !
Elle me tira par la main vers le café. Derrière moi, j'entendais les talons de la jeune femme qui claquaient sur le sol. Son parfum flottait autour de moi. Je voulais la toucher. Je voulais sentir sa peau, la faire frissonner et, égoïstement, me dire que si elle souriait ainsi c'était uniquement pour moi.
Une table se libéra à notre arrivée. Je m'installai et pivotai vers elle.
– Peut-être devrions-nous commencer par les bonnes manières que je tente d’inculquer à ma fille. Je m’appelle Mark.
– Anna.
Elle cala sa paume contre la mienne et je la gardais un peu plus que ne l'exigeait la politesse.
Anna. Anna. La neige pouvait tomber pendant des jours, cela n'avait plus aucune importance.

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