A Personne.
"Le préjugé foncier est de croire que l'ordre, la clarté, la méthode, doivent tenir à l'être vrai des choses, alors qu'au contraire, le désordre, le chaos, l'imprévu, n'apparaissent que dans un monde faux ou insuffisamment connu, --bref sont une erreur ; c'est là un préjugé moral, qui vient de ce que l'homme sincère, digne de confiance, est un homme d'ordre de principes, et a coutume d'être somme toute, un être prévisible et pédantesque. Mais il est tout à fait impossible de démontrer que "l'en soi" des choses se comporte selon cette définition du fonctionnaire modèle"
F. Nietzsche, la volonté puissance,
Du 11 septembre à Charlie Hebdo, une bifurcation historique dans le chaos.
Le 11 septembre 2001 sera pour les temps historiques la date de la bifurcation. J'entends par bifurcation, l'explication qu'en donne Ilya Prigogine, un des plus grands penseurs du 20ème siècle.
Ce que nous dit Prigogine peu de temps avant sa mort.
Je suis convaincu que présentement l'humanité passe par un processus de bifurcation du à la technologie de l'information.
Prigogine a étudié les systèmes instables chaotiques loins de l'équilibre comme peut l'être une société en crise qui fut stable et qui cherche à s'en sortir.
Il nous dit encore :
"...il est impossible de prolonger ce que l’on a appris de l’équilibre, on découvre ainsi de nouvelles situations, parfois plus organisées qu’à l’équilibre. Cela se produit en des points particuliers, qui correspondent à des changements de phases de non-équilibre, ce que j’appelle des points de bifurcation. ".
Pour lui, tout système complexe stable comme l'est une société humaine poursuit sa route utilisant pour ça toujours les mêmes paradigmes, rien ne semble pouvoir détourner ce système vers une fin entropique, c'est à dire seulement une usure du temps, il n'évolue pas, il vieilli. Mais il peut se faire que dans les temps historiques de son vieillissement inexorable et mortel, apparaisse un événement imprévu déstabilisateur, cela peut être une mutation mais aussi seulement un petit grain de sable qui fait que la mécanique bien huilée change de direction vers un avenir incertain différent de celui qui lui était promis par simple extrapolation de sa route initiale. Bien entendu dans les temps proches de cet événement il est difficile de saisir la nature du dit événement ayant engendré la bifurcation. Quand ont poursuit une route ayant légèrement bifurqué de la route primitive, pendant un certain temps on ne s'en éloigne pas beaucoup, il pourrait même sembler pour certains observateurs peu avertis que cela soit la même, il faut du temps et de la distance pour s’apercevoir que la route a réellement bifurqué. Notre route humaine a bifurqué il est temps maintenant de l'annoncer.
Je vais avoir très bientôt 70 ans, ma longévité me permet d'approcher la perception du temps de l'histoire et de pouvoir observer par moi même si la route que poursuit l'humanité change de direction ou non. Bien entendu les historiens croient pouvoir connaître le passé d'avant leur propre naissance en étudiant ce que les humains ont laissé comme écrits, mais l'étude historique est largement sujette à caution tant les clercs qui ont toujours écrit l'histoire de leur contemporains l'ont toujours fait dans un but politique partisan et non dans une objectivité conférée par une indifférence quand aux enjeux. L'histoire telle que l'on peut la connaître même récente est plus l'histoire de mythes fabriqués que fondée sur le réel.
Rien ne vaut l'observation en temps réel et parler du vécu.
Le 11 septembre 2001 c'est le grain de sable qui a fait que rien ne serait plus comme avant, pourquoi ?
Depuis l'invention de l'état c'est à dire de l'assujettissement d'homme par d'autres hommes vers – 6000 ans, les pouvoirs naissants ont du mettre en place, pour assurer cet assujettissement, ce que Marx, d'après Hegel, a appelé une superstructure idéologique.
Ce qu'en dit Marx : " Les idées de la classe dominante sont, à toute époque, les idées dominantes; en d'autres termes, la classe détentrice de la puissance matérielle dominante de la société représente en même temps la puissance spirituelle qui prédomine dans cette société. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, et par là même, des moyens de la production spirituelle (...). Les idées dominantes ne sont rien d'autres que l'expression idéologique des conditions matérielles dominantes, celles-ci ayant pris la forme d'idées ".
En d'autres termes une société divisée en classes sociales aux statuts inégaux au sein de cette dite société se doit de produire une idéologie spécifique permettant aux dominés d'accepter leur domination sans révolte. La classe dominante se doit de produire des mythes et des institutions basées sur ces mythes pour justifier sa domination.
Les institutions basées sur ces mythes seront pendant très longtemps des religions avec divinités. Le dirigeant ou l'oligarchie dirigeante seront réputés issus d'une divinité supérieure ou désignés par elle pour perpétué cet assujettissement. Bien entendu ce système idéologique ne peut fonctionner que si la totalité du corps social croit dans cette religion.
Les religions furent absolument partout liées aux systèmes étatiques instituant souvent le droit commun, par exemple la charia pour l'islam. États et religions ne peuvent être qu’intimement liés car dans ce binôme qui est parfois monôme (charia, état islamique) il est nécessaire de prévoir la coercition des déviants. En effet si dans une société stable, la majorité des assujettis croit, toute société produit ses déviants, ses hérétiques, que la fable du mythe fondateur impressionne moins et qui se trouvent être dangereux pour la stabilité du système.
Souvent les femmes sont considérées comme déviantes.
L'avancée des connaissances scientifiques c'est à dire des connaissances sur les mécanismes régissant la nature a fait reculer les croyances dans des pouvoirs supérieurs divins. En même temps les institutions fondées sur le divin se sont trouvées faces à de sérieux problèmes engendrés par le mélange des diverses sociétés emmenant chacune son propre divin différent de celui de son voisin.
Dans beaucoup de pays, notamment dans les pays occidentaux, la superstructure idéologique de l'état, justifiant l’assujettissement des classes dominées ne pouvait plus n'être fondée que sur l'existence d'une divinité commune à tous, il fallait trouver une autre religion, cette religion dite laïque, fondant les nouveaux mythes et croyances fut appelée partout « démocratie » ça et là on lui adjoint le mot « république » et encore plus rarement celui de « laïcité ».
Mais, comment justifier l’assujettissement des peuples avec la religion de la démocratie, de la république et de la laïcité, puisque théoriquement ces institutions sont justement prévues pour émanciper les hommes de tous asservissements ?
Pour qu'une religion fonctionne c'est à dire selon la définition littérale de relier les gens (soumis), il lui faut des croyants, et pour qu'elle possède des croyants il faut que les mythes la fondant soient croyables. En ceci, la religion laïque de la « démocratie » est peu différente du christianisme dans ses attendus premiers, dans les deux cas les hommes sont qualifiés strictement d'égaux, mais dans les deux cas et ce dans toutes les religions, l'obéissance aveugle en est le ressort principal.
Toutes les sociétés étatiques inégalitaires ont toujours présenté la même structure propre à assurer l'obéissance des soumis. C'est le système des trois ordres explicitement institutionnalisé par l'organisation féodale des pays occidentaux.
D'abord, un ordre aristocratiqueue ou noble d'où sera issu une oligarchie ou monarchie appelée à assurer le pouvoir, cet ordre était appelés « bellatores », ceux qui combattent, censés assurer la protection des autres. Puis très proche de cet ordre les « oratores », ceux qui parlent, les clercs dont la fonction était de faire croire au bas peuple qu'il fallait accepter sa soumission. Les hommes étaient égaux certes devant Dieu mais ce ne serait qu'après le jugement dernier quand disaient ils, les premiers seraient les derniers, en attendant il était sage d'accepter que Dieu ait placé certains hommes, peut être plus forts et plus intelligents par leur race, pour protéger le peuple et le gouverner.
Ces deux ordres étaient structurellement très proches car issus des mêmes familles nobles.
Puis l'ordre des soumis, les « laboratores », ceux qui travaillent et croient en l'ordre divin des choses. On peut remarquer que les ordres supérieurs n'étaient pas soumis a la loi commune et que la transgression leur était permise notamment dans leurs mœurs débridées.
La crédibilité fondement de tout système oppresseur.
On peut étudier toutes les sociétés inégalitaires et l'on s’aperçoit qu'elles présentent toutes la même structure car celle-ci est particulièrement fonctionnelle.
Entre la classe dirigeante et la classe soumise, il faut toujours un intermédiaire pour dire les mythes et les perpétuer.
Cette classe intermédiaire de clerc, de prêtre, d'orateurs, de journalistes, doit absolument être crédible pour que l'ensemble fonctionne, qu'elle ne soit plus crue et tout le montage social s'effondre, c'est le paravent qui justifie le système et le pouvoir.
La crédibilité est quelque chose d'absolu tout ce que peut dire l'émetteur crédible est cru même le faux. L'émetteur non crédible n'est pas cru même s'il dit vrai, tout ce qu'il dit est considéré comme faux, il est menteur.
Le vrai et le faux n'ont toujours de réalité non pas par le fait exposé mais par la crédibilité de celui qui s'exprime.
Ceci est un phénomène humain intangible et universel car chacun d'entre nous n'a jamais les moyens de vérifier sur le champ que ce qu'on lui dit est réel ou non. L'homme étant un animal social, toute sa communication passe par le social, par la langue, par les mythes par les croyances, les idéologies, tout un ensemble qui fait qu'une société est cohérente donc existe en tant que phénomène collectif.
La croyance, fondée sur la crédibilité des clercs est donc fondamentale pour assurer toutes cohésions sociales. Que les clercs soient qualifiés de menteurs et tout s'effondre car le menteur sera toujours qualifié comme tel tout ce qu'il pourra dire ne sera plus jamais cru.
Comment la crédibilité s'acquiert t-elle? Il me faudrait quasiment faire une thèse sur ce sujet qui intéresse le fonctionnement même de la communication entre humains c'est à dire le fondement même de l'humanité. En effet la crédibilité est la base de toutes communications sans elle, nous ne pourrions pas communiquer avec nos proches ou nos collègues de travail. Imaginons de penser que tout ce que l'on nous dit au long de la journée nous le considérerions faux et que tout ce que l'on nous a dit depuis notre naissance par nos parents nos professeurs, nos amis étaient faux ce serait la folie assurée. Donc, d'une façon parfaitement arbitraire, car rarement nous avons les moyens de vérifier, nous attribuons à certains : parents, professeurs, une crédibilité et à d'autres, plus éloignés socialement nous ne leur accordons pas.
La crédibilité est un phénomène social religieux lié aux croyances communes, christianisme, islam, démocratie, républiques, ces croyances communes sont fondées sur les mythes communs qui courent dans un corps social et racontés par les dominants, professeurs, parents, institutions respectables.
Aujourd'hui il est difficile pour tout un chacun de croire que nous ne vivons pas en démocratie mais en dictature, cette pseudo démocratie était validée par tout un chacun au 20 ème siècle, on pouvait l'appeler peut être démocratie bourgeoise, mais personne ne contestait le fait que la démocratie représentative ne fut une démocratie véritable,
L'inversion des valeurs.
Pour que les mythes soient crus il faut qu'ils soient croyables et pour qu'ils soient croyables il faut qu'ils soient fondés sur des valeurs acceptables par tous c'est à dire des valeurs positives que l'on considère comme le Bien. Ce qui n'est pas le Bien est le Mal.
Le christianisme, comme l'islam fonde sa valeur première sur l'égalité des hommes mais dans un monde perpétuellement inégalitaire et qui reste inégalitaire, il y a donc une contradiction que les soumis pourraient facilement relever d'où nécessité d'inverser les valeurs.
L'inversion des valeurs premières est la base de toutes sociétés inégalitaires mais encore faut il que cette inversion de valeurs passe inaperçue et c'est sur ce point qu'interviennent les pourvoyeurs de paroles d'évangiles crédibles qui vont arranger tout ça à leur sauce, puisqu'ils sont crédibles, peut importe le plat pourvu que la sauce le fasse passer.
Ainsi depuis toujours, les valeurs premières, naturelles, fondamentales d'égalité des hommes ont elle servi pour construire les sociétés les plus inégalitaires grâces aux menteurs institutionnels crédibles
On en revient à notre démocratie, république et autre laïcité. On voit que les valeurs qu'elles véhiculent sont très proches des valeurs religieuses chrétiennes par exemple mais que dans la réalité il n'y a jamais eu ni démocratie, ni république, ni laïcité. Autant que les valeurs chrétiennes, ces valeurs dites démocratiques ont été dans les faits inversées par les pourvoyeurs crédibles de paroles d'évangiles.
Rappelons rapidement que la démocratie est le pouvoir du peuple alors que nous observons qu'il ne s'agit que d'un pouvoir oligarchique dont les membres, nomenklaturistes sont cooptés dans des partis qui peu ou prou défendent la même politique, le peuple n'ayant le choix pour ses pseudo représentants que dans cette nomenklatura, appelée classe politique.
La république est la gestion par le peuple de son bien commun, la république est une institution qui devrait remplacer l'état, le peuple lui n'existe objectivement qu'en étant une nation. La disparition voulue des nations efface donc les peuples au profit des oligarchies financières transnationales mondialistes, dans ces conditions une république ne peut exister. Quand à la laïcité elle aurait du sonner le glas de l'état en proclamant sa neutralité idéologique effondrant par la même sa superstructure. Nous voyons que la pseudo laïcité a été transformée en idéologie par l'oligarchie au pouvoir.
Les pourvoyeurs de paroles d'évangiles, les « oratores » modernes, les clercs sont ce qu'on appelle les médias, comme les clercs d'antan ils sont chargés de transformer le faux en vrai, l'oligarchie en démocratie, la dictature de la finance mondialiste en république et la religion en laïcité.
La classe politique et la classe médiatique forme comme d'habitude un tout que l'on appelle classe politico-médiatique tant elles sont entremêlées.
Nous voyons finalement que le ciment de toutes constructions sociales inégalitaires est la crédibilité des clercs. Ceux-ci sont chargés d'inverser les valeurs et de transformer le faux en vrai et réciproquement. Que cette crédibilité s'effondre et tout s'effondre. Avec les menteurs qui se sont dévoilés la pseudo démocratie, religion sociale, apparaîtrait ce qu'elle est, une imposture.
Pourtant, le voile a commencé à se déchirer un certain 11 septembre 2001.
Le Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) est un think tank néoconservateur américain ayant fonctionné de 1997 à 2006. Cet organisme qui se présente comme une organisation d'éducation à but non lucratif, a été fondé au début de l'année 1997 par William Kristol et Robert Kagan. L'objectif affiché du PNAC était de promouvoir le leadership mondial des États-Unis. Le PNAC pose en principe fondamental la considération selon laquelle le « leadership américain est à la fois bon pour « l'Amérique » et bon pour le monde » et apporte son soutien pour une « politique de puissance militaire et de clarté morale ».
Pour reconstruire les défense de « l'Amérique » comme ils disaient après l'humiliation du Vietnam et surtout pour fabriquer un nouvel ennemi suite à la disparition de l'URSS, il fallait un choc psychologique. Il fut donc décidé, par l'état profond étasunien d'organiser un attentat sous faux drapeau qui serait attribué à des terroristes musulmans, attentat sous faux drapeau dont les USA usent depuis longtemps pour justifier leurs guerres. Les organisateurs de ce coup, comptaient surtout sur leur nouvel ascendant sur les médias du monde, surtout occidental, pour faire valider leur version officielle. Ils ne prirent donc pas grand soin dans la recherche d'une crédibilité technique, les médias comme d'habitude étaient chargés de fabriquer l’événement. La version officielle fut proprement incroyable voire abracadabrantesque, il eut fallu complètement changer et profondément les lois de la physique pour pouvoir y croire un seul instant.
Effectivement les médias firent leur travail habituel et séculaire de clerc menteurs pourvoyeurs de paroles d'évangile. Cependant un tout petit groupe médiatique dont je fus avec Thierry Meyssan un des initiateurs, commença à contester ces faits d'une façon rigolote, ce groupe mit en ligne sur l'Internet, cette contestation sous forme d'un jeu des 7 erreurs. Ce jeu se répandit dans le monde comme une traînée de poudre par l'Internet naissant.
Les organisateurs de ce coup tordu n'avaient pas encore pris conscience de la puissance de ce qu'ils avaient eux-même créé, un nouveau moyen de médiation particulièrement puissant échappant aux clercs institutionnels.
Ces clercs institutionnels avaient jusqu'alors toujours appartenu à la classe dominante. Les journaux, radios télévisions modernes n'étaient que le prolongement des prêtres d'antan chargés de délivrer la parole d'évangile. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la classe dominée pouvait accéder à la médiation pour exposer le vrai et fustiger le mensonge.
La contestation de la version officielle des « attentats du 11 septembre » prit de l'ampleur inexorablement par l'internet, avec photos, vidéos à l’appui avec expression d'experts incontestables et enquêtes soignées. Dans le même temps l'usage de l'internet se généralisa d'une façon considérable dépassant toutes les prévisions. Les réseaux sociaux comme FaceBook apportèrent une touche finale à l'effondrement des médias officiels par la possibilité donnée à chacun du bas peuple de composer son propre journal, d'y exposer ses propres images et vidéos prises sur le vif.
La seule chance que pouvaient encore avoir les institutions dominantes pour conserver leur crédibilité et donc ne pas mettre en danger leur pouvoir aurait été de reculer sur cette affaire voire de la dénoncer en faisant ce que les pompiers appellent la part du feu. Leur crédibilité en auraient été redorée pour très longtemps et leur pouvoir renforcé.
Non! Nous avons assisté qu'a une levée de bouclier générale de la part de tout ce que le monde compte comme institutions fondant notre société humaine. Pas un seul média officiel, pas un seul parti politique, pas un seul politicien, pas une seule institution respectable ne s'est permis de contester ce qui était ridicule aux yeux du monde pire, toutes ces institutions fondamentales pour l'équilibre social se sont jetées dans la bataille pour défendre cette version officielle et insulter de la manière la plus violente ceux qui la contestait. Plus rien ne pourra maintenant sauver ces institutions, fondement de notre système social, car elles ont toutes joué leur va tout, elles ont pris par inconscience le maximum de risque, celui de n'être plus crédible et de laisser le bas peuple s’apercevoir que le « Roi est nu ».
Pourtant dans une espèce d'inertie, comme un lourd convoi qui ne peut s'arrêter que sur des kilomètres, les institutions ne trouvent plus que des attentats sous faux drapeaux pour tenter de conserver leur pouvoir, en cherchant à diviser les communautés du corps social. Ces institutions n'ont pas encore pris conscience du danger que représente pour eux le mensonge éhonté et la manipulation. Bien entendu ces institutions cherchent dans ces attentats, d'organiser ce qui peut difficilement être mis en cause moralement comme l'assassinat réel ou supposé de ses propres soutiens. Le bas peuple peuple peut difficilement concevoir dans sa morale du Bien que l'on puisse assassiner ses propres amis et ainsi essayer de reprendre le dessus.
Dans l'affaire Charlie Hebdo, dés même qu'elle était en cours, bon nombre d'internautes ont commencé à montrer ce qui n'était pas crédible dans la version officielle notamment le fait qu'aucunes procédures légales obligatoires en cas de crime n'était respectées. Le coup a bien commencé à réussir le bas peuple ému par tant de cruauté mais aussi pour beaucoup par aversion pour le monde musulman auquel les « terroristes » étaient censés appartenir se mobilisa en masse pour soutenir le pouvoir. Mais ce soutien massif fit long feu aujourd'hui des voix d'intellectuels de renom se lèvent déjà pour fustiger cette manipulation.
Manif. "Charlie", une caricature de pouvoirs criminels.
Le décors est pausé pour la grande modification des paradigmes sociaux en cours sous nos yeux. La route prise par l'humanité suit forcément un cours différent depuis que chacun d'entre nous est devenu un média et que nos institutions perdent de leur crédibilité. Où allons nous, est-ce vers l'émancipation finale des peuples ? Nul ne saurait le dire encore mais l'oppression est face maintenant à un grave problème.
Une suite de cette histoire : du 11 septembre à Charlie Hebdo est en cours avec comme sous titre : Ce que nous avons appris