Kat Dennings est de cette trempe d'actrice aux indéniables capacités et à même de se montrer subtile mais dont les choix de carrière n'exploitent jamais le plein potentiel. Sorti dans l'anonymat de la collection OVNI signée Sony, voilà que To write love on her arms entend réparer cette injustice en offrant à l'actrice le rôle (véritable) d'une femme se battant à l'envers de son addiction.
Nathan Frankowski s'impose avec ce troisième long-métrage comme un directeur d'acteurs doué et permet à son héroïne (*rire*) d'émerger avec une simplicité merveilleuse de son cauchemar. Rupert Friend, brillant, est une vraie révélation et constitue le penchant positif d'un récit honnête. Les quelques idées de mise en images gentiment bariolées rajoutent aussi de la saveur à l'ensemble.
Sauf qu'en un dernier tiers où la rédemption dissimule des coups de vis, le film révèle sa véritable nature de tiède spot publicitaire pour la vraie histoire et annihile ipso facto toute portée cinématographique. Le conflit qui anime Renee n'est plus qu'un lointain souvenir et le final joue la désespérante note de la compassion universelle tendance Maçons du Coeur.
To write love on her arms sort en DVD & VOD le 20 Mai.