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Knightlife l’interview

Publié le 22 mai 2015 par Hartzine
knightlife2highres Plutôt discret sur la toile, Mike Gamwell aka Knightlife n’en reste pas moins actif. Basé à Melbourne, le producteur/DJ a déjà sorti une poignée d’EP – dont le notable I Want You, sur le label de Dan Whitford, Cutters Records – en plus de remixer toute la scène australienne, s’amusant parfois à faire quelques edits balearico-disco de classiques rock britanniques. Sa dernière compo, Don’t Stop, dont on avait déjà eu un aperçu via la compil Oceans Apart, vient de sortir au format EP, toujours sur le label de Whitford. Complété d’Intestate 08, titre acide aux accents techno, et d’un remix de Diego Herrera aka Suzanne Kraft, officiant dans l’excellent groupe californien Pharaohs, cet EP arrive à point pour le début de l’été avec ses synthés luxuriants et ses mélodies italo/disco lumineuses bercées par des beats tropicaux. Rencontre avec le réservé Knightlife qui nous en dit plus sur ses influences. Don’t Stop EP est disponible en digital et en vinyle via Cutters Records. Knightlife l’interview Knightlife Comment t’es venu le concept de Knightlife et d’où vient le nom ? How did the whole concept of Knightlife come about and how did you come up with the name? J’étudiais la réalisation à l’université et je faisais partie d’un groupe qui travaillait sur une publicité qui contenait une scène dans un club. Évidemment, on n’avait pas l’argent nécessaire pour acquérir une licence pour la musique, on devait donc la composer nous-mêmes. J’étais le seul dans le groupe qui avait déjà un peu expérimenté avec la dance music donc j’ai dû m’y mettre et créer quelque chose. Et voilà. J’imagine que les origines du nom Knightlife sont diverses (la rue dans laquelle j’ai grandi et quelques artistes que j’ai toujours aimés). La plus grosse influence sur mon nom vient du Knight Club. C’est assez évident, mais ces types ont vraiment changé ma vision de la dance music. Puissante, répétitive et fun sans se prendre trop au sérieux, ça m’a renversé. J’écoutais beaucoup de hip-hop instrumental à cette époque (beaucoup de Mo’Wax et de trucs du genre) donc ma vision en était plutôt sombre et sérieuse jusque-là. I was at university studying filmmaking – and a group of us were working on a commercial that had a club scene in it. Naturally, we had no money to license any music, so we had to make our own. I was the only one in the group that had dabbled with dance music before, so I had to go off and make something. That’s it really. I guess name ‘Knightlife’ comes from a few places – the street where I grew up and some artists that I’ve always loved. The biggest influence on my name is Le Knight Club. Pretty obvious really, but those guys really changed the way I thought about dance music. Heavy and repetitive and fun and not taking anything too seriously – that blew my mind. I was listening to a lot of instrumental hip-hop around that time – lots of Mo’ Wax and things like that – so it was all pretty dark and serious until then. Comment décrirais-tu la musique de Knightlife et qui sont tes plus grandes influences ? How would you describe Knightlife’s music, and who are your biggest influences? Mon envie de faire de la musique vient clairement de la French Touch. De la simplicité de cette musique. Elle est tellement fonctionnelle, légère et directe. Les premiers Daft Punk sont une grosse influence, et toutes les sorties en parallèle des labels Crydamour et Roulé. La collection de disques de mes parents est aussi une influence importante. Une fois, ma mère m’a fait écouter Giorgio Moroder quand j’avais 10 ans. C’est là que tout à commencé. My desire to make music was born out of French House for sure. The simplicity of that music. So functional and fun and immediate. Early Daft Punk is a big influence – and all the Crydamoure / Roule spin off releases. Also my parents’ record collection. My mum played me Giorgio Moroder once when I was about 10 I think. That was the beginning. Avais-tu des objectifs particuliers pour l’EP Knightlife I (sorti en 2007) ? Comment en es-tu venu à travailler avec Cutters Records ? Did you have specific goals for Knightlife I EP (2007)? How did you get around working with Cutters Records? La face A de Knightlife I était le morceau que j’avais fait pour la pub dont je parlais plus haut et j’avais la chance d’avoir un ami qui connaissait les mecs de Cut Copy. Il leur a transmis et ils m’ont contacté. C’était vraiment génial. Je suis un énorme fan de Cut Copy. J’aime tout ce qu’ils font. The A-side for Knightlife I was actually the track that I made for that commercial I mentioned earlier and I was lucky enough to have a friend who knew the Cut Copy boys. He passed it on and they got in touch. It was pretty amazing. I’m a huge fan of Cut Copy, I love everything they do. Entre ta première sortie, Ambopop, et ton dernier EP, Don’t Stop, ta musique a évolué d’une sorte de néo-french-touch influencée par Ed Banger à quelque chose de plus house/italo-disco saupoudré d’une atmosphère australienne. Peux-tu nous en dire plus sur cette évolution de ta musique ? Between your first release Ambobop and your last EP Don’t Stop, your sound has evolved from a kind of new-french-touch-Ed-Banger influence to something more house/italo-disco sprinkled with an australian vibe. Could you tell us more about this progression in your sound? J’imagine que je suis inspiré et influencé par n’importe quelle musique que je découvre. Les premières sorties sont clairement un témoignage de ce que j’écoutais à l’époque. J’étais complètement plongé dans ce nouveau son français, et à partir de là j’ai remonté les influences et je me suis immergé dans le disco et l’italo. Je pense aussi avoir un peu progressé dans la composition donc j’ai pu tester des trucs en cours de route. Je m’oriente plus vers la house et la techno en ce moment. J’aime l’immédiateté et la simplicité de ces morceaux, leur assurance. il faut vous attendre à d’autres titres comme Interstate 08 dans le futur. J’adore le nouveau disque de Tornado Wallace, Kangaroo Ground et tout ce que sort Sleep D. Leurs nouvelles sorties sont vraiment dures, dans le meilleur sens possible du terme, bien sûr ! Je suis aussi devenu un peu dingue de Paranoid London. Leur LP est fou. Il est pratiquement impossible de ne pas danser dessus, quelles que soient les circonstances. I guess I’m inspired and influenced by whatever music I’m discovering. With the earlier releases, you can definitely hear the stuff I was listening to at the time. I was very much into that ‘new-french’ sound – and from that point I went back and immersed myself in disco and italo. I also think I’ve gotten a bit better at the process of making music too, so I’ve been able to try stuff out along the way. Things are headed down a more house and techno path for me at the moment. I love the immediacy and simplicity of those tracks. How confident they are. Expect more tunes like Interstate 08 in the future. I’m really digging the new Tornado Wallace Kangaroo Ground 12″ and anything that Sleep D put out. Their new stuff is really tough, in the best possible way of course! I’ve also gone a little crazy for Paranoid London. Their LP is insanity. Almost impossible not to dance to, under any circumstances.

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