Groupe mythique de la scène du Manchester des 80′s, mais peu connu, The Chameleons n’en restent pas moins une valeur sûre de la new wave que l’on aime défendre sur ces pages. Renommés depuis quelques années en ChameleonsVox, le le groupe est déjà passé en France il y a à peine plus d’un an pour commémorer le mémorable album Scripts Of The Bridge. Les revoilà pour une tournée sans raison particulière. Tant mieux pour nous.
Il ne faut pas s’attendre à beaucoup de nouveauté avec les Chameleons, on ne vient d’ailleurs pas pour ça (bien qu’un EP qui sonne très Echo And The Bunnymen soit sorti sous le nom des ChameleonsVox en 2013). On vient donc principalement pour le leader fondateur (et néanmoins bassiste) Mark Burgess à la voix caractéristique. Le public de trentenaire et évidemment une paire de quadra, plus jeune que Mark Burgess donc, est plutôt connaisseur des gloires du passé. Indéniablement, les tubes du groupe sont ceux qui récoltent l’applaudimètre le plus dense. Comment ne pas se réjouir du gros son de As High As You Can Go ou Don’t Fall. Tous les classiques (et même plus) y passent. Le son est très bon (bravo Le Petit Bain), très fidèle aux ambiances 80′s des albums. Les titres s’enchaînent presque sans interruption avec un Mark Burgess à la voix très appréciable. Les aficionados affirment qu’elle se bonifie avec le temps ! Les Chameleons réussissent mieux en jouant leurs vieux titres que leurs homologues de Liverpool Echo And The Bunnymen, que l’on adore mais qui tournent un peu en rond. A l’image de ce concert au Petit Bain, pas de déception avec les Chameleons avec ce set parfaitement calibré.