J’ai force suffisante en moi
pour me lever chaque matin
le dur est de s’acclimater
à nouveau après cette halte
en luminosité lunaire
où le rêve tisse une toile
que l’on déchire dans la rue
Pas à pas ramendons filet
de notre vie imaginaire
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Georges Perros (1923-1978) – Une vie ordinaire (1967)