Magazine Cinéma

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende

Par Plumesolidaire
Kékette Red, la boisson préférée des Bonnets Rouges ? - Publicité sur le port de Saint Malo - avril 2015

Kékette Red, la boisson préférée des Bonnets Rouges ? - Publicité sur le port de Saint Malo - avril 2015

Article enrregistré à l'origine le 14 octobre 2010

Proposition : amende ou une journée de travaux d'intérêt général
à nettoyer et désinfecter les endroits souillés

- Hé Monsieur, les arbres n'ont pas vocation à être arrosés avec de la pisse ! Vous avez une sanisette gratuite à 200 mètres !

- ....?!! (le jet s'interrompt une seconde et reprend de plus belle)

- Monsieur, vous n'avez pas honte d'uriner en public et de vous exhiber à côté des femmes et des enfants qui passent à côté de vous ? 

- Laissez- moi tranquille, je ne vous ai rien demandé !

- Monsieur, ce sont les chiens qui urinent dans la rue, nous les hommes éduqués nous utilisons des WC !

- Fais-moi pas chier, pauv' con !

- Monsieur, l'urine ça pue, et des centaines de passants vons sentir l'odeur de la vôtre aujourd'hui !

- Ta gueule connard, va te faire en...

- Monsieur, vous savez comment on appelle les gens qui font comme vous ? Des porcs !

Tel est le genre d'échange verbal riche en émotion auquel vous vous exposez quand vous vous avisez de jouer votre rôle de citoyen en rappelant la règle élémentaire du respect d'autrui dans l'espace public.

Ce qui me rend le plus perplexe, c'est l'indifférence des hommes qui passent à proximité et qui pourraient intervenir, au lieu de se fondre dans leur Smart Phone.

Le civisme commence par le respect de l'hygiène public, qui est de la responsabilité de tous. Et la nécessité des "brigades anti-pipi", qui ont un coût pour la collectivité, ne dispense pas l'ensemble des citoyens d'agir pour dénoncer frontalement ce manque de pudeur et cette forme de sans-gène; en perturbant la tranquiliité perverse de ceux qui méprisent le droit à un espace public tranquille (impudeur), propre (écoulements), sain (bactéries), et dépourvu de mauvaises odeurs.

La pollution n'est pas que dans l'air; elle sort aussi de la culotte du voisin.

Citoyens, polluons la vie des cochons urbains !

Mort aux pisseurs de rue !

Aux chiottes les pisseurs ! Aux chiottes les pisseurs !

Plume Solidaire

- - - - - - - - - - - - - - 

La brigade "anti-pipi" de Paris fait fureur… à l’étranger

Un article dans le Wall Street Journal a suffit pour que les bloggeurs américains s’intéressent massivement à "l’épanchement d’urine" dans les rues de Paris.

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende

Le piéton à Paris connaît l’odeur, présente dans certaines rues, couloirs de Métro, halls d’entrée… La plupart des habitants de la capitale ont également déjà assisté, malgré eux, à l’acte qui y a conduit. Le "pipi dans la rue", (ou "l’urine sauvage" comme on l’appelle aussi), reste malheureusement une pratique répandue.

Ce que moins de gens savent, c’est qu’il existe une brigade à Paris qui s’occupe de verbaliser les personnes responsables de souiller ainsi la capitale. Autrement dit, les personnes incapables de trouver l’une des 400 sanisettes de la ville (dont l’utilisation est gratuite depuis 2006, rappelons-le) ou de se retenir jusqu’à l’arrivée chez eux ou dans un endroit muni d’un WC.

La brigade des incivilités de la ville de Paris, forte de 88 agents, ne s’occupe cependant pas que de délivrer des amendes aux hommes qui font pipi dans la rue (car oui, ce sont majoritairement des hommes - rendons à César ce qui est à César, même s’il n’y a pas de quoi être fier).

Ils s’occupent aussi de verbaliser ceux et celles responsables d’autres gestes inciviques, comme le non-ramassage des déjections canines (passible d’une amende de 180 €, et même de 360 € en cas de récidive) ou le "dépôt sauvage" de déchets sur la voie publique (jusqu’à 450 € d’amende).

Mais, c’est bien la lutte anti-pipi qui a retenu l’attention de Susana Ferreira, journaliste à Wall Street Journal. Elle a publié la semaine dernière un article et un reportage filmé sur la brigade chargée de lutter contre l’épanchement d’urine dans Paris.

Ses "révélations" ont aussitôt été reprises par des bloggeurs américains influents, visiblement ravis de savoir que ce problème existe aussi Outre-Atlantique (la ville de New York a délivré 18 500 citations à comparaitre pour ce délit cette année !). De quoi créer un véritable "buzz" qui a fini par revenir en France (via Courrier International, dans Direct Matin, par exemple).

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende

Quant à savoir si cela va avoir un effet direct sur les "pipi-pollueurs", c’est une autre question… En tout cas, ce ne serait pas une mauvaise chose. Les PV pour "épanchement d’urine sur la voie publique" ont augmenté de 46,8 % en 2008 et on s’attend à une augmentation supérieure pour 2009 (plus de 2000 PV dressés avant la fin de l’année). Le montant de l’amende peut actuellement aller jusqu’à 450 €.

En moyenne, 56 000 m2 dans Paris sont souillés d’urine par mois (et jusqu’à 65 000 m2 aux beaux jours). Aucun quartier n’y échappe, mais les 10e, 11e et 18e arrondissements seraient les plus touchés…

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende
Kékette Red, la boisson préférée des Bonnets Rouges ? - Publicité sur le port de Saint Malo - avril 2015

Kékette Red, la boisson préférée des Bonnets Rouges ? - Publicité sur le port de Saint Malo - avril 2015

Article enrregistré à l'origine le 14 octobre 2010

Proposition : amende ou une journée de travaux d'intérêt général
à nettoyer et désinfecter les endroits souillés

- Hé Monsieur, les arbres n'ont pas vocation à être arrosés avec de la pisse ! Vous avez une sanisette gratuite à 200 mètres !

- ....?!! (le jet s'interrompt une seconde et reprend de plus belle)

- Monsieur, vous n'avez pas honte d'uriner en public et de vous exhiber à côté des femmes et des enfants qui passent à côté de vous ? 

- Laissez- moi tranquille, je ne vous ai rien demandé !

- Monsieur, ce sont les chiens qui urinent dans la rue, nous les hommes éduqués nous utilisons des WC !

- Fais-moi pas chier, pauv' con !

- Monsieur, l'urine ça pue, et des centaines de passants vons sentir l'odeur de la vôtre aujourd'hui !

- Ta gueule connard, va te faire en...

- Monsieur, vous savez comment on appelle les gens qui font comme vous ? Des porcs !

Tel est le genre d'échange verbal riche en émotion auquel vous vous exposez quand vous vous avisez de jouer votre rôle de citoyen en rappelant la règle élémentaire du respect d'autrui dans l'espace public.

Ce qui me rend le plus perplexe, c'est l'indifférence des hommes qui passent à proximité et qui pourraient intervenir, au lieu de se fondre dans leur Smart Phone.

Le civisme commence par le respect de l'hygiène public, qui est de la responsabilité de tous. Et la nécessité des "brigades anti-pipi", qui ont un coût pour la collectivité, ne dispense pas l'ensemble des citoyens d'agir pour dénoncer frontalement ce manque de pudeur et cette forme de sans-gène; en perturbant la tranquiliité perverse de ceux qui méprisent le droit à un espace public tranquille (impudeur), propre (écoulements), sain (bactéries), et dépourvu de mauvaises odeurs.

La pollution n'est pas que dans l'air; elle sort aussi de la culotte du voisin.

Citoyens, polluons la vie des cochons urbains !

Mort aux pisseurs de rue !

Aux chiottes les pisseurs ! Aux chiottes les pisseurs !

Plume Solidaire

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La brigade "anti-pipi" de Paris fait fureur… à l’étranger

Un article dans le Wall Street Journal a suffit pour que les bloggeurs américains s’intéressent massivement à "l’épanchement d’urine" dans les rues de Paris.

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende

Le piéton à Paris connaît l’odeur, présente dans certaines rues, couloirs de Métro, halls d’entrée… La plupart des habitants de la capitale ont également déjà assisté, malgré eux, à l’acte qui y a conduit. Le "pipi dans la rue", (ou "l’urine sauvage" comme on l’appelle aussi), reste malheureusement une pratique répandue.

Ce que moins de gens savent, c’est qu’il existe une brigade à Paris qui s’occupe de verbaliser les personnes responsables de souiller ainsi la capitale. Autrement dit, les personnes incapables de trouver l’une des 400 sanisettes de la ville (dont l’utilisation est gratuite depuis 2006, rappelons-le) ou de se retenir jusqu’à l’arrivée chez eux ou dans un endroit muni d’un WC.

La brigade des incivilités de la ville de Paris, forte de 88 agents, ne s’occupe cependant pas que de délivrer des amendes aux hommes qui font pipi dans la rue (car oui, ce sont majoritairement des hommes - rendons à César ce qui est à César, même s’il n’y a pas de quoi être fier).

Ils s’occupent aussi de verbaliser ceux et celles responsables d’autres gestes inciviques, comme le non-ramassage des déjections canines (passible d’une amende de 180 €, et même de 360 € en cas de récidive) ou le "dépôt sauvage" de déchets sur la voie publique (jusqu’à 450 € d’amende).

Mais, c’est bien la lutte anti-pipi qui a retenu l’attention de Susana Ferreira, journaliste à Wall Street Journal. Elle a publié la semaine dernière un article et un reportage filmé sur la brigade chargée de lutter contre l’épanchement d’urine dans Paris.

Ses "révélations" ont aussitôt été reprises par des bloggeurs américains influents, visiblement ravis de savoir que ce problème existe aussi Outre-Atlantique (la ville de New York a délivré 18 500 citations à comparaitre pour ce délit cette année !). De quoi créer un véritable "buzz" qui a fini par revenir en France (via Courrier International, dans Direct Matin, par exemple).

Pisser sur la voie publique : jusqu’à 450 € d'amende

Quant à savoir si cela va avoir un effet direct sur les "pipi-pollueurs", c’est une autre question… En tout cas, ce ne serait pas une mauvaise chose. Les PV pour "épanchement d’urine sur la voie publique" ont augmenté de 46,8 % en 2008 et on s’attend à une augmentation supérieure pour 2009 (plus de 2000 PV dressés avant la fin de l’année). Le montant de l’amende peut actuellement aller jusqu’à 450 €.

En moyenne, 56 000 m2 dans Paris sont souillés d’urine par mois (et jusqu’à 65 000 m2 aux beaux jours). Aucun quartier n’y échappe, mais les 10e, 11e et 18e arrondissements seraient les plus touchés…

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