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Sans laisser de traces - 3/10

Par Aelezig

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Un film de Grégoire Vigneron (2010 - France, Belgique) avec Benoît Magimel, Julie Gayet, François-Xavier Demaison, Léa Seydoux, Jean-Marie Winling

Cliché, prévisible et un personnage principal complètement abruti.

L'histoire : Etienne, jeune ambitieux, reprend la direction d'une grosse boîte, succèdant à son beau-père. Mais il est torturé, quelque chose semble l'inquiéter. Il rencontre par hasard un ancien copain de lycée. Soudain, l'envie de se confier à lui le submerge (pourquoi pas à sa femme, plutôt ? elle a l'air sympa, sa femme...). Il lui avoue donc que pour en arriver là où il est, il a volé une idée à un inventeur, brevetant son projet avant lui, et obtenu l'admiration de ses chefs, ce qui l'a peu à peu conduit au poste actuel. Cette confession va bouleverser son petit monde bien réglé.

Mon avis : Déjà le titre, tellement convenu, ne me disait rien qui vaille. Mais je suis toujours cliente pour les thriller et j'aime bien Benoît Magimel. Qui pourtant me déçoit de plus en plus, avec un jeu très peu nuancé. Ce n'est pas avec ce film qu'il va remonter sa cote, je crois que je vais arrêter de l'aimer !

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Tout est gros comme une maison dans ce film. On devine immédiatement TOUT ce qui va se passer. Ca devient un jeu. Dès le début on voit que Etienne est tourmenté, dès que Patrick apparaît on comprend qu'il n'est pas celui qu'il prétend, etc. etc. Non seulement les scènes sont clichés, mais le visage des acteurs aussi ! On lit la séquence suivante sur leurs visages...

En plus, le Etienne accumule les imbécillités. Comportement totalement puéril et absurde. Et ce type-là dirige une entreprise de 15.000 personnes ? Bon, après tout, vu le nombre de patrons dingues que j'ai eus, finalement c'est peut-être la seule vraisemblance du film !

Y a que Julie Gayet qui est bien là-dedans. Sobre, juste... à tel point qu'elle dénote dans le film. On trouve qu'elle a vachement la classe dans ce monde de débiles premier degré.

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A noter, mon mari, qui est gagueur, vous le savez désormais, appelle toujours Magimel "Momo", marqué à jamais par La vie est un long fleuve tranquille. Et je vous jure que ça vaut son pesant de cacahuètes quand vous voyez un film comme ça, avec quelqu'un près de vous qui n'arrête pas de commenter "Pauvre Momo... Faut pas faire ça, Momo, tu vas avoir des ennuis... Je te l'avais dit, Momo." Le meilleur dès le début, avec un petit rôle d'André Wilms : "Oh, Momo, c'est ton papa !" (pour les non initiés, Wilms jouait le papa biologique de Magimel dans le film précité).

Ou : Comment faire d'un thriller un film comique.

Très étrangement, une fois encore, les critiques sont plutôt bonnes. Côté public, le son de cloche est plutôt différent... Bien vu, les gars les filles.


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