Magazine Cinéma

La compilation de mai

Par Darkstein

En mai, fais ce qu’il me plaît…

Marduk – « Jesus Christ… Sodomized » (La Grande Danse Macabre, 2001) Poésie, finesse, sensibilité artistique. Les trois veines du black suédois – enfin, les trois veines ouvertes… J’avais pas mal de retard dans mes découvertes sonores, j’ai rattrapé tout cela en me faisant la trilogie NightwingLa Grande Danse Macabre et Panzer Division Marduk (le plus bourrin des trois, personnellement). J’ai beaucoup aimé Wormwood aussi (notamment « Chorus of Cracking Necks »).

Crowbar – « Angels Wings » (Lifesblood for the Downtrodden, 2005) Découverts sur mon tout premier sampler du magazine « Rock Sound » (ça remonte à ooooooh) avec le titre « Planets Collide » de Odd Fellows rest, j’ai fondu pour leur sludge à rendre sourd un aveugle. Bon, après, écouter plus de deux albums de suite, c’est comme regarder passer les poids lourds sur l’autoroute… Alors qu’en écouter un de temps en temps, c’est plutôt comme être à bord d’un de ces monstres de la route, genre le monster truck du clip d' »Army of Me » de Björk.

Skunk Anansie – « Sad Sad Sad » (Black Traffic, 2012) Qui se souvient de Skin, la Grace Jones du rock (métal ?) alternatif des années 90 qui faisait concurrence aux guitares hurlantes des derniers bastions du grunge et faisait la nique aux brûlots irlandais des Cranberries ? Ben ils sont pas morts, puisqu’après un Post Orgasmic Chill en 1999, ils ont remis le couvert en 2009, puis en 2012 pour ce Black Traffic où ils s’offrent un petit duo avec les frenchies de Shaka Ponk… Des questions ?

Björk – « Enjoy » (Post, 1995) On me traitera de vieux con nostalgique, mais Björk, c’était mieux avant, dans sa période indus (même si, apparemment pour elle Post, c’était trop de pression de la part des studios), Enjoy et Homogenic mêlant la voix si particulière de la belle islandaise, cette fraîcheur, ce côté instinctif et incisif. Pour « Enjoy », c’est un peu l’oxymore entre cette femme qui semble prête à s’abandonner au plaisir et la froideur du martèlement des machines qui m’émeuh. Après, les goûts et les couleurs…

Psycho Realm – « Order Through Chaos » (A War Story, Book I, 2000) On est resté scotché au terrible et magnifique album éponyme (1997, quand même) en collaboration avec B-Real de Cypress Hill et des tubes comme « R U Experience », « The Big Payback » ou « La conecta ». On reste dans la même veine, du hip hop avec des samples aux petits oignons, un flow qui sent bon la Californie. Ca ressemble à du gangsta, ça à le goût du gangsta, mais c’en n’est pas.

Earth – « Tallahassee » (Pentastar: In The Style of Demons, 1996) Earth, c’est du drone, du lourd, mais parfois, ça sonne « pop », en tous cas « normal ». Je vous épargne les titres du type « Ourobouros is broken » ou « Thrones and dominions ». Sans parler de la période « plus stone tu meurs », les Hex: or printing in the infernal method et son côté western décharné, Bees made honey in the lion’s skull ou le dyptique Angels of Darkness, Demons of Light qui sentent un peu le mou du genou (mais ça reste du plus qu’honorable hein, on ne va pas vous jeter la pierre, Pierre)

Kyuss – « Green Machine » (Blues for the red Sun, 1992) Comment ai-je pu passer à côté de « Cailleusse » (comme ça se prononce) si longtemps ? Découverts grâce Sonic Highways, le rockumentaire des Foo Fighters, mené tambour battant par John Garcia et Josh Homme (à qui l’on doit notamment les méfaits de Queens of the Stone Age où Dave Grohl fait quelques apparitions…), propulse le stoner / desert rock dans ses retranchements. On sent le Soundgarden des débuts, notamment Badmotorfinger en influence non ?

Dälek – « Angst »(Deadverse Massive Vol.1: Dälek Rarities 1999-2006, 2007) Un artiste découvert sur le sampler d’un obscur magazine gothique, Elegy. Du « dark hip hop ». Une ambiance de claustro – l’écoute intégrale d’Abandonned Language donne envie d’un bon bol d’air, un flow hypnotique. Du lourd.

Devin Townsend – « Disruptr » (Ki, 2009) L’artiste bipolaire  et infatigable coupable de feu (?) Strapping Young Lad nous pond un à deux méfaits par an, mêlant son goût des accords alambiqués et des morceaux à rallonges et celui du bon gros métal psychotique dont il nous avait habitué avec son précédent groupe. Entre 2009 et 2012, il aura sorti pas moins de 5 albums plus ou moins mêlés, plus ou moins interchangeables diraient certains: Ki, Addicted (en compagnie de la Rhaaa lovelynesque Anneke Van Grimbergen (enfin, on se comprend), Ghost, Deconstruction, Epicloud. Ouf.

Mysticum – « Eriaminell » (Lost masters of the universe, 1996). Allez, pour fêter leur deuxième album en 20 ans d’existence, et parce que, quand même, c’est, hein, quoi ? Du black métal industriel, rien de tel pour nettoyer les conduits auditifs (ou décoller les tympans, au choix)

Bon, à partir de juin, les playlists se limiteront à 7 titres hein, parce que bon…



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