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Le meilleur homard que j'ai mangé? Celui de la Gaspésie

Publié le 08 juin 2015 par Josianne Brousseau @etre_radieuse

Bonjour les radieux et les radieuses!
La saison du homard a été lancée il y a quelques semaines déjà! Depuis le début mai, je mange du homard au moins une fois par semaine. Que ce soit à la fête des mères, une semaine après et même Durant mon week-end en amoureux, j'ai encore mangé du homard. Mais le meilleur que j'ai mangé, ce fut réellement celui de la Gaspésie.

Le meilleur homard que j'ai mangé? Celui de la Gaspésie
Le goût du homard de la Gaspésie est un goût raffiné tout en étant goûteux et la chair fond dans la bouche. Tout était vraiment bon, de la queue aux pinces et j'ai même goûté au "caviar" du homard nommé Corail. Ça goûté le homard mais un peu plus intense. J'ai mangé sans beurre à l'ail le homard, je l'ai mangé directement sortie de sa carcasse. On est loin mais vraiment loin du homard surgelé ou encore des produits américains qui sont aussi disponible sur le marché Québécois. Ne cherchez pas de recette, servez le nature et vous serez enchanté.

La saison 2015 de pêche au homard de la Gaspésie a commencé le 2 mai et dure 68 jours
Voici les raisons pourquoi on devrait acheté des homards identifiés de leur provenance.

ÉCOCERTIFICATION
Au cours de la dernière année, le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG) a complété la démarche nécessaire pour que la pêcherie au homard soit reconnue comme une activité de pêche durable et il a obtenu l’écocertification MSC (Marine Stewardship Council). Cette écocertification est un processus d’évaluation volontaire démontrant que la pêche au homard pratiquée par les pêcheurs membres du RPPSG répond aux principes et critères pour une pêche durable, élaboré par le MSC. Les trois grands principes de cette évaluation sont :
1.   Préserver la pérennité des stocks de homard.
2.   Minimiser l’impact environnemental.
3.   Garantir une gestion adaptée, notamment en respectant les réglementations en vigueur.
En 2012, les pêcheurs du RPPSG ont été les premiers à utiliser obligatoirement un journal de bord électronique sur leur bateau. En 2015, ils travaillent avec un nouveau logiciel conçu par les pêcheurs, pour les pêcheurs afin de mieux documenter leur pêche et répondre aux critères du MSC. Le journal de bord sert ainsi à déclarer quotidiennement les prises de homard au MPO, mais aussi à fournir de l’information sur les appâts utilisés et les prises accessoires.
LE HOMARD GASPÉSIEN: UNE QUALITÉ SUPÉRIEURE RECHERCHÉE PARTOUT DANS LE MONDE
Pêché sur fonds rocheux dans les eaux froides et limpides du nord du golfe du Saint-Laurent, le homard gaspésien mue une seule fois par année ce qui fait qu’au moment de la pêche il a la carapace dure et pleine de chair blanche, ferme, tendre et savoureuse. Pesant plus d’une livre, il fait la joie des gastronomes.
Il est d’ailleurs très en demande sur les marchés internationaux comme la Chine et l’Europe. De plus, lors du récent Boston Seafood Show, les pêcheurs gaspésiens ont été à même de voir un engouement renouvelé des Américains pour leur homard, et cela à la suite de la reprise économique aux États-Unis.

TRAÇABILITÉ DU HOMARD GASPÉSIEN
Pour 2015, les pêcheurs gaspésiens identifient leur homard par un médaillon rond amélioré, fixé par des élastiques aux pinces des homards, facilitant ainsi grandement le travail des pêcheurs, directement sur le bateau.  Si on vous dit qu'il a été oublié, sachez qu'on essaie de vous passer un produit de moindre qualité et d'une autre provenance.
En plus de bien indiquer que le homard est certifié, chaque médaillon porte le numéro d’un pêcheur. En entrant ce numéro sur le site www.monhomard.ca, on peut visionner une vidéo du pêcheur de « notre homard » et trouver de l'information telle que sa sous-zone de pêche, le nom de son bateau, etc. Ceci rapproche le consommateur du pêcheur et rend l’expérience de consommation encore plus authentique.

LE CONSOMMATEUR DOIT BIEN L’APPRÊTER POUR EN PROFITER PLEINEMENT
Pour la cuisson conventionnelle du homard bouilli : le salage de l'eau, la cuisson et le refroidissement après la cuisson sont des facteurs de réussite très importants. Un homard doit cuire environ 15 à 18 minutes par livre. Il doit ensuite être immédiatement immergé dans de l’eau glacée et salée (30 gr sel/1 litre d’eau) durant cinq minutes sinon il continue à cuire et devient plus caoutchouteux et sec que tendre et goûteux. Trop souvent oubliée, l’étape du refroidissement augmentera le plaisir des consommateurs.

ET DES HOMARDS GASPÉSIENS, IL Y EN AURA ENCORE LONGTEMPS!
Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG) a développé, en 2010, un projet d'élevage de petits homards qui a permis d’ensemencer pas moins de 200 000 homards au cours des 5 dernières années. Ce projet est réalisé en collaboration avec des chercheurs québécois de l’ISMER à Rimouski qui contribuent, entre autres, à développer un meilleur régime alimentaire pour les homards juvéniles.
De plus, les 26 récifs artificiels installés par le RPPSG dans 5 zones de pêche pour améliorer l’habitat du homard ont connu beaucoup de succès. L’évaluation de ces récifs a démontré que des homards de différentes tailles s’y réfugient, mais, aussi on voit la colonisation des récifs artificiels par des algues et d’autres espèces animales. Il y a donc une plus grande biodiversité, le recrutement de homards de l’année y est plus grand que dans le milieu naturel environnant, et les homards de plus petite taille fréquentent les récifs et s’y abritent. En 2015, 4 nouveaux récifs artificiels seront installés dans la région de Ste-Thérèse-de-Gaspé.
Enfin, au cours des dernières années, le rachat de permis de pêche a réduit l’effort de pêche de 30 %, contribuant à la pérennité de la ressource. Le RPPSG a aussi racheté 4 permis de pêche au pétoncle, réduisant l’impact de cette pêche à la drague sur les fonds marins. Dès que les sites appropriés auront été inventoriés, le RPPSG offrira une pêche commerciale touristique qui permettra d’amener en mer des visiteurs spécialisés pour qu’ils récoltent, en plongée sous-marine et sans abîmer les fonds marins, des pétoncles qu’ils pourront conserver en toute légalité.

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