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Nous les morts : quand l’Amérique découvre l’Europe

Par Rémy Boeringer @eltcherillo

Nous les morts : quand l’Amérique découvre l’Europe

Nous les Morts, publié aux éditions Delcourt, scénarisé par Darko Macan, plus coutumier des comics dans l’univers de Star Wars que de la BD bien de chez nous, illustré par le dessinateur croate Igor Kordey (Jour J,  l’Histoire secrète…) et mis en couleur par Yana, nous présente un univers uchronique où l’Europe, ravagée par la peste, n’a jamais découvert l’Amérique et où les civilisations précolombiennes ont continué leur développement.

Nous les morts : quand l’Amérique découvre l’Europe

L’Occident vu par Macan, Kordey et Yana.

La peste a décimé l’Occident entraînant l’Apocalypse puis la résurrections des corps. Les morts ne sont pas restés bien tranquilles dans leur caveaux, mais sont revenus à la vie, tels des zombies continuant inlassablement leur petite vie. L’agriculteur zombie allant au champ, le prêtre zombie prêchant devant ses ouailles immortelles.

Nous les morts : quand l’Amérique découvre l’Europe

Une vie bien tranquille au royaume des Zombies.

De l’autre côté de l’Atlantique les choses sont bien différentes. Les Incas ont conquis tout le continent et développé une technologie assez surprenante. Ils entretiennent de bonnes relations avec l’autre superpuissance, la Chine, qui n’eut pas à craindre l’agression impérialiste de l’Occident. Ces deux sociétés ont développé des éléments modernistes tels des dirigeables, des avions mais les coutumes, que nous pouvons qualifier de barbares, perdurent et la BD s’ouvrent sur une série de sacrifices humains qui rappellent étrangement le film Apocalypto de Mel Gibson. Cet univers à la fois steampunk et horrifique donne une atmosphère très particulière, souvent passablement gore tant le rouge est omniprésent.

Nous les morts : quand l’Amérique découvre l’Europe

Les Incas, un peuple à la fois énigmatique et terrible.

Cette bande dessiné, découverte dans les pages publicitaires du Mad Movies du mois d’avril, est vraiment une bonne surprise. Bien sûr, c’est avant tout un récit d’horreur et les effets gores ne risquent sûrement pas de s’estomper dans le tome 2. L’intrigue est prenante et les dessins sont d’une très bonne qualité. Hâte donc de savoir si nos Incas arriveront à percer le secret des Zombies et de leur immortalité.

Thomas Waret


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