Le journal de Gurty, Vacances en Provence, Bertrand Santini

Je m'appelle Gurty, je suis une chienne, toute heureuse de vivre. J'aime gambader dans la nature, et surtout j'aime partir en vacances avec mon maître. Je me roule contre ses jambes dans le train, je me laisse bercer et à l'arrivée je retrouve tout pleins de bonnes choses : les odeurs de la maison de vacances, ma copine Fleur qui ne sait pas dire "oui", qui dit "hui" mais dont il ne faut pas se moquer (j'insiste), et surtout j'aime embêter le gros chat du voisin que j'ai nommé "Tête de fesses". Malheureusement les vacances c'est toujours trop court...

Vous l'aurez compris, le journal de Gurty, c'est le journal de cette drôle de chienne, coquine, humaniste (ça se dit pour les chiens?), drôle, un poil théâtrale aussi (j'ai aimé la fuite de la maison!). Finalement il ne se passe rien, vraiment, c'est étonnant et pourtant on s'attache à cette boule de poils. Pendant cette lecture, on est une petite chienne et franchement ça a l'air bien cool la vie de Gurty en vacances! De temps à autre, un petit regard sur la société et la différence mais en pointillé, pas de grandes leçons de vie dans ce livre, juste un doux moment, léger, en compagnie de Gurty à Aix.

Un livre tout simple qui amusera petits et grands. Un cadeau idéal pour un enfant à partir de 8 ans, dites-lui simplement qu'il y a un animal nommé "tête de fesses" et vous êtes sûrs qu'il va ouvrir le livre! Il y a également des illustrations de temps à autre qui en font un livre à mi-chemin entre l'album et le premier roman et tout un tas de petits jeux rigolos à la fin...un livre qui a tout pour plaire et en plus il est conseillé par les plus grands blogueurs de la blogosphère littéraire intergalactique (ouais rien que ça)!

Comme promis les avis de Stéphie (et en plus elle est carrément citée sur la couv la dame), Noukette (j'adore son billet), Jérôme (qui vous défie de ne pas prendre de plaisir avec Gurty) et Sophie Hérisson.

Forcément un livre de la très bonne collection Pépix des éditions Sarbacane (voir ma chronique sur Popy La Tornade)