Uzuri wa Dunia ou Beautés du Monde en swahili, présente actuellement une sélection de très belles pièces vendues au cours de ces dernières années par des galeristes de la BRUNEAF afin de célébrer les 25 ans de l'association.
Une scénographie sensible transforme les salles de l'ancienne Nonciature en un séduisant écrin pour accueillir ces chefs d'oeuvre d'art africain et dans une moindre mesure océanien et pré-colombien.
De tout le feu qui pour nous flamboya.
Que reste-t-il ? C'est affreux, ô mon âme !
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons,
Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude...
Noir assassin de la Vie et de l'Art,
Tu ne tueras jamais dans ma mémoire
Celle qui fut mon plaisir et ma gloire !
Mais... j'ai joué de bons tours à la folie.
Et le printemps m'a apporté l'affreux rire de l'idiot.
Photos de l'auteure - Bruneaf juin 2015.
Le titre est emprunté à Shakespeare (Macbeth, acte I, scène 1)
Quelques phrases empruntées à Baudelaire (Le portrait in Les fleurs du mal) et les dernières à Rimbaud (Prologue d'une Saison en Enfer).