C’était, au soir du 11 juin la 6ème édition du ¨Prix Cyrille Bialkiewicz", organisée par la Banque Delubac présidée par Serge Bialkiewicz. Claude y assistait ...
Ce prix est destiné à récompenser les meilleurs travaux de doctorat portant sur le droit des entreprises en difficulté (la Banque Delubac est spécialiste de l’accompagnement bancaire de ces entreprises).
Devant un public de financiers, d’hommes d’affaires et de juristes, trois lauréats, une Toulousaine, Sophie Atsarias, deux Parisiens, Renaud Noirot et Freddy Lemaitre, ont résumé leurs travaux consacrés au statut des garants d’entreprises, à la datation des créances, et à la monnaie comme support de garanties.
e président du jury, François-Xavier Lucas, a rappelé l’utilité concrète de ces travaux juridiques pour le règlement, toujours délicat, des difficultés d’entreprises.
La soirée devait se terminer par un débat animé entre François de Closets, journaliste, Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation mondiale du Commerce, Thibaut Lanxade, vice président du MEDEF, et Nicolas Doze, journaliste économique à BFM TV, enfin par une conclusion de Boris Cyrulnik, centrée sur ses travaux consacrés à la résilience.
Constat général : la France est dotée de tous les atouts qui lui sont nécessaires : un grand et beau territoire au centre de l’Europe, une population jeune, une forte avance dans le domaine des technologies de pointe –notamment l’intelligence artificielle ou la génomique- une capacité de résistance aux coups durs (voir son histoire au XXème siècle).
Cependant, elle se croit atteinte par le spectre du déclin, ou attribue ses difficultés aux manœuvres de l’étranger (mondialisation). Il faut réagir, pensent les débatteurs : ce qui passe par un choc politique, que les dirigeants de droite et de gauche, pensant à mai 1968 et 1995 (3 semaines de grèves contre l'harmonisation des régimes de retraite public/privé), veulent s’éviter.
Cela peut-il continuer comme ça longtemps ?