De qui parle-t-on ? :
Trio Anglais, actif depuis 1994, composé de Matthew Bellamy, Christopher Wolstenholme et Dominic Howard.
De quoi parle-t-on ? :
Rock très britannique agrémenté de sonorités électroniques, qui utilise les instruments de la musique classique et qui adore alterner les ambiances. Cet assemblage est la marque de fabrique de Muse depuis quelques années déjà.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Quelques morceaux rock très intenses, comme Psycho, Reapers ou The handler, contrebalancés par quelques ballades, comme Aftermath ou Drones.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Quelques beaux moments de communion avec le public en perspective grâce à Dead inside, Mercy, Reapers ou Revolt.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
On ne présente évidemment plus Muse, groupe présent envers et contre tout dans le cœur de millions de fans. Ce nouvel opus ne devrait pas ternir cette image.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Malgré quelques passages rock très bruitiste, Drones profite évidemment de moyens de production hors normes qui facilitent l’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le Critique : Tu as écouté le nouveau Muse ?
Le Fan : Bien sûr, je l’ai téléchargé direct.
Le Critique : Alors qu’en penses-tu ?
Le Fan : C’est de la bombe. Du gros son, un rock plus simple, ils reviennent aux fondamentaux, ils vont faire un carton.
Le Critique : T’as pas l’impression que c’est un peu toujours la même chose ?
Le Fan : Ouais un peu, mais c’est tellement bon, je kiffe à mort.
Le Critique : Il y a bien quelques morceaux un peu trop mièvres non, tiens Mercy et sa pop pour midinettes.
Le Fan : Attends, tu rigoles, y a un riff énorme sur le refrain, c’est une vrai tuerie rock, ils vont enflammer les stades avec ça.
Le Critique : Et Aftermath alors ?
Le Fan : T’inquiètes, j’ai encore tout un stock de briquets pour les concerts.
Le Critique : Et la sortie de messe, Drones ?
Le Fan : Ca fera une excellente pause entre deux titres qui envoient.
Le Critique : Et cette pochette où ils manipulent des pantins, t'as pas l'impression que ça représente leur public et qu'ils se foutent de ta gueule ?
Le Fan : Houlala, le niveau des questions !! Arrête de te prendre la tête et apprécie la musique. Tu te tortures trop le cerveau à essayer de trouver la petite bête.
Le Critique : Bon d’accord, on reste sur nos positions, toi tu aimes, moi ça ne m’émeut plus beaucoup.
Le Fan : Tout le monde s’en fout de ce que tu penses, ils vont vendre des albums par dizaines de millions alors tu penses bien que ce que tu racontes c’est du pipi de chat.
Le Critique : Ca je te le confirme, Muse est un vrai rouleau compresseur et quelles que soient les critiques, ils n’auront aucun mal à dealer ce nouvel opus.