parfois
quand on est las
de marcher
quand les champs de pierres
succèdent
aux champs de pierres
qu’il n’est plus de bornes
ni de critères
et que la ténèbre s’accentue
parfois
quand tout vacille
et se brouille
que l’on devient cet autre
que l’on ne peut rejoindre
qu’il faut poursuivre
encore
alors que s’est éteint
l’espoir de s’agenouiller
un jour près de la source
parfois
au fond de la douleur
et de la nuit
on aimerait tant
que s’achève le voyage
***
