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Nos étoiles contraires, de John Green

Publié le 15 juin 2015 par Clarabel

NOS ÉTOILES CONTRAIRES

Deux ans que je lutte contre ce roman, refusant de le lire. Pour ne pas faire comme tout le monde. Pour éviter la déception. Pour fuir un sujet qui me touche trop personnellement. Même son adaptation au cinéma n'a fait que renforcer mes doutes et mes craintes. Non, non, non. Je ne céderai pas aux appels des sirènes. La tentation a finalement pris la forme d'un livre audio. Texte lu par Jessica Monceau qui double l'actrice Shailene Woodley (Hazel, dans le film). J'ignore tout de l'histoire, je sais juste qu'elle a fait pleurer des milliers de lecteurs. Sur ce, je me blinde de mon armure impénétrable. Et je plonge.
Hazel a 16 ans et est atteinte d'un cancer. C'est une jeune fille brillante, mais solitaire, privée des petits riens d'une adolescence normale. Un jour, elle rencontre Augustus Waters, beau gosse au sourire éclatant, et devient sa meilleure amie avec qui échanger des idées, des films, des lectures, des lubies. Hazel a pour obsession le livre de Peter Van Houten, dont la fin ouverte est, pour elle, une immense frustration. Elle souhaite plus que tout rencontrer l'auteur ou discuter à bâtons rompus de son chef d'œuvre. Et là, Augustus lui offre son rêve sur un plateau...
J'ai beaucoup apprécié que l'histoire ne se résume pas à un amour tragique (ou revoyez Love Story), même si la symbiose entre Hazel et Augustus est rayonnante et éclabousse le lecteur de tendresse. Leur relation prend forme avec douceur, entre pudeur, intelligence et humour. Franchement, ça fait du bien. Et c'est tout sauf fleur bleue. On a ici un roman qui parle avant tout de maladie, de vie et de mort. Au milieu de tout ça, deux jeunes gens vivent leur éducation sentimentale... la plus normalement possible. Rien que pour ça, le roman est réussi, sensible et poignant, sans tomber dans le mélo. 

La lecture faite par Jessica Monceau est d'une délicatesse appréciable et ne cherche pas à vous arracher toutes les larmes de votre corps. Je la remercie pour son tact et sa finesse. (En comparaison, le roman de Gwendoline Hamon, Les dieux sont vaches, m'avait carrément mis la tête à l'envers !) 

Audiolib / juin 2015 ♦ Texte lu par Jessica Monceau (durée : 7h 53) ♦

Traduit de l'anglais par Catherine Gibert (The Fault in Our Stars) pour les éditions Nathan

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John Green

Rencontre avec John Green : à la Librairie de Paris 

le mercredi 17 juin de 18h30 à 19h30 


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