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[critique] A love you : very good trip

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique] A love you : very good trip

Un sympathique petit road movie entre potes, qui à défaut d'être original reste tout de même plutôt bien écrit et interprété. Premier film de Paul Lefèvre, A Love You devrait vous faire passer un agréable moment de détente, à l'instar d'un Babysitting sorti l'année dernière. Le rire est communicatif donc il n'y a pas de raison de le bouder dans les salles, surtout avec la fête du ciné.

C'est peut-être parce qu'il ne met pas en vedette des stars surmédiatisées, ou que l'aspect " premier film " semble lui conférer une certaine honnêteté, que cet A Love You nous est apparu extrêmement sympathique et frais. Car malgré un tournage relativement court et une préparation rigoureuse, le long-métrage de Paul Lefèvre a des allures de film de potes improvisé. Ce qui n'est - et d'autant plus parce qu'il s'agit, donc, du premier long de son auteur - absolument pas le cas. Pourtant, l'on se laisse volontiers prendre au jeu et l'on ne remet jamais en doute les tournures inattendues que prend le scénario. On croit à l'amitié sincère de ce duo qui décide de se lancer dans un road trip au lendemain d'une soirée quelque peu arrosée. Et même si leurs aventures n'ont rien d'original - à une ou deux scènes prè s- l'on finit par se laisser emporter par la bonne humeur d'un film qui ne cherche pas à révolutionner un genre aussi codifié.

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Toutefois, alors que les deux complices Paul Lefèvre et Antoine Gouy (son comédien principal l'ayant aidé à définir la dynamique du duo) se revendiquent d'une certaine tradition comique bien ancrée dans notre pays (ils citent La Chèvre notamment), c'est bizarrement davantage de l'autre côté de l'Atlantique qu'il faudra y voir un rapprochement. On pense de toute évidence à Very Bad Trip pour le caractère complètement fantaisiste de la situation de départ ainsi que pour les personnages secondaires déjantés, mais également à Dumb And Dumber dans la structure même du récit. On rit beaucoup, même si la plupart des gags sont ultra convenus, car les deux comédiens, accompagnés par la pétillante Fanny Valette, sont plutôt bons et naturels (sauf lorsqu'il s'agit de débiter quelques répliques plus " écrites " et artificielles). Et quelques scènes finissent par emporter l'adhésion, dont un dîner aux chandelles renvoyant à celui du de Steven Spielberg voire à , ou encore une très jolie " vraie fausse mais vraie quand même " déclaration lorsque le personnage de Fanny Valette enlève les lunettes dessinées au marqueur que le personnage de Paul Lefèvre porte depuis le début, métaphore évidente de la recherche de l'amour qui anime tout le long-métrage (des gens qui ne savent pas tout simplement dire " I Love You " comme le titre du film l'indique noir sur blanc).

Finalement, ce petit divertissement pourrait bien créer la surprise, à l'instar de

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Babysitting l'année dernière (tous deux ayant eu le privilège de recevoir le mérité prix spécial du jury à l'Alpe d'Huez). Et comme le rire est communicatif, il n'y a aucune raison de bouder le film en salles, d'autant qu'avec la Fête du ciné il y a peu de risque que vous regrettiez l'investissement.

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A Love You

35 mm / 90 minutes

Suite à une soirée trop arrosée et une nuit inoubliable avec une inconnue, Manu se réveille seul avec un message sur son bras lui donnant rendez-vous à Avignon. Persuadé qu'il s'agit de la femme de sa vie, il est prêt à tout pour la retrouver. Manu embarque, malgré lui, son pote Fred sur la route. Ce qui semblait être une simple virée entre amis va vite tourner à la catastrophe...


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