La vie n'est pas facile, ni les temps évidents. On ne peut faire autrement que de distinguer nos proches de notre prochain. C'est le pathos de la distance qui met à nu un fond de la nature humaine qu'on préférerait ignorer.
Entre les êtres qui nous sont familiers et les étrangers, nous ne cessons de tracer une ligne de démarcation.
La précarité grandissante a fini par dissoudre tout élan de charité... solidarité bien ordonnée doit passer d'abord par les nôtres.
Oubliez les autres !
De gré ou de force nous nous acheminons vers un zéro immigré. Logique implacable : la misère des uns ne peut accueillir ni se recueillir sur la misère des autres. Parce qu'elle cherche d'abord à se nourrir... à ne pas mourir. Courir plutôt que secourir...Fermer toutes les portes pour s'en sortir !
Trop c'est trop !
On ne peut pas nourrir notre prochain lorsque nos proches meurent de faim.
C'est entendu, c'est entendu, c'est entendu !
C'est ce que vous avez toujours prétendu... presque depuis Jésus.
Vous êtes un peu tendus, détendez-vous...
Vous ne trouverez pas de solution pour vos proches, tant que vous aurez des problèmes avec votre prochain !
Vu du ciel, je n'ai jamais vu de différence entre un petit guadeloupéen et un petit somalien, les deux sont dans le besoin. Pas vous ?
Non, je ne vous demande pas d'y répondre mais juste de supporter la question.