Hier soir à Paris, il y avait Charlie Winston au Trianon.
Avant toute chose, il faut savoir que jusque-là, j’étais un « Charlie Winston Virgin ». Je connaissais son nom, son gros tube « like a Hobo » et puis c’est tout. Je reconnais être complètement passé à côté de cet artiste. Quoi qu’il en soit, j’avais eu d’assez bons retours sur ses concerts et j’étais plutôt curieux de le découvrir sur scène, d’autant plus au Trianon (qui est probablement ma salle préférée).
Sans surprise la salle était pleine et la scénographie assez simple, mais plutôt bien pensée, avec un système de mur en miroirs pivotant à l’arrière. Niveau set list, Charlie Winston a pioché dans l’ensemble de sa discographie qui est assez cohérente, même si la tonalité un peu « électro » de ses dernières compositions dénotent parfois avec le reste.
Pour un novice total, j’ai beaucoup apprécié le rendu des morceaux, qui sont clairement taillés pour la scène. Même si je regrette un peu le côté très « propre » de la soirée, avec sa mise en scène étudiée, il ne fait aucun doute que Charlie Winston fait le job et qu’il le fait très bien !
L’ambiance était absolument incroyable et pleine de vie ! Complètement en phase avec son public, Charlie Winston n’a cessé de le faire chanter, danser, taper dans ses mains, pour un rendu plus que festif. Il s’est même offert un bain de foule avant de clôturer son concert de 1h30 durant lequel le plancher du Trianon n’a cessé de vibrer. Exploit qu’il tentera d’ailleurs de réitérer ce soir pour une deuxième date au Trianon.
On notera également que Charlie Winston a profité de la soirée pour rappeler son engagement envers l’association Avaaz et qu’une grande marche solidaire se déroulera à Paris le 19 novembre 2015.
Pour plus d’information sur Avaaz : avaaz.org/fr