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Interview : Tara McDonald

Publié le 22 juin 2015 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Tara McDonald, c’est une liste de tubes et de collaborations impressionnantes.

Et ce n’est pas avec Happy Hour, son nouveau single avec le DJ et producteur Tefa, que cela va s’arrêter. Ce morceau qui se retrouve sur la compilation Touche pas à ma zik qui sort aujourd’hui, est un vrai titre pour faire la fête et à écouter sans modération.

Nous avons profité de son passage en France pour rencontrer cette artiste aussi souriante que sympathique, talentueuse et passionnée. Un entretien à lire ci-dessous.

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Bonjour Tara

On se rencontre pour la sortie de ton single Happy Hour, feat le producteur Tefa. Pour commencer, peux-tu nous raconter comment s’est faite cette collaboration ?

C’est Tefa qui a contacté ma maison de disque en proposant cet instrumental, et en demandant si je voulais travailler dessus. C’était rigolo car j’ai toujours voulu faire un titre avec des sifflements, et donc dès la première écoute j’ai adoré. J’ai ensuite travaillé les textes, et la chanson c’est de se dire qu’après une journée merdique, il faut simplement se lâcher et tout balancer pour avoir la plus belle des soirées et ne plus penser à ce qu’il s’est passé.

Et concrètement, de quelle manière avez-vous travaillé ensemble sur le titre ?

En recevant la démo, j’ai travaillé avec mes équipes en Angleterre, dont une personne qui s’appelle Ben Adams, et les couplets sont venus de suite. Quand Tefa les a reçus, ils ont plu immédiatement à toute l’équipe de production, et nous étions d’accord sur la direction du titre. Mais à un moment, je n’étais pas contente de la suite et du refrain, c’est là que nous avons beaucoup plus échangé et ça a été un vrai travail commun de manière cool et sans égo. Tefa pouvait dire qu’il n’aimait pas telle partie et moi être d’accord ou non, c’était naturel. La seule chose qui était vraiment définie au début dans le « cahier des charges », c’était de se dire, faisons une vraie chanson, pas juste des mots mis en boucle, mais un couplet, un pré-refrain, un refrain et ainsi de suite, que l’on pourrait chanter sans instrument.

Ce titre n’a pas fini d’être diffusé cet été. Cela te fait quoi de penser que les gens dansent et s’amusent sur tes titres ?

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand le public s’approprie la chanson. Je travaille beaucoup là-dessus, et dans ce titre, il y a des passages qui sont très cons et stupides mais dans le bon côté fun. Ca me correspond complètement, quand je dit « sors de ma tête, connard », c’est vraiment moi (rires), ce n’est pas quelque chose de marketing arrivé ici exprès. J’aimerais entendre les gens crier ce passage en club cet été, et se lâcher, ça serait un gros plaisir. Si cette chanson peut apporter  aux gens un peu de folie après une journée de merde, j’en suis ravie.

Happy Hour est encore un changement de style pour toi, c’est quelque chose que tu aimes ?

Tu as raison, ça change. C’est le plaisir de travailler avec des producteurs différents, ils vous apportent quelque chose dont vous n’avez pas l’habitude et je trouve ça passionnant de pouvoir prendre ces risques. J’aime le mélange entre le côté excitant et le côté dangereux, car dès que tu sors de ce que tu as l’habitude de faire, tu t’exposes fatalement plus à la critique. J’ai fait il y a quelques jours une version acoustique a cappella avec juste un banjo et un violon, et ça fonctionne très bien. Pour moi, peu importe de prendre des risques tant qu’au bout du compte, le titre marche sans habillage.

On sent que tu parles de ce morceau avec passion en tout cas.

Oui, j’ai vraiment adoré travailler avec Tefa. Déjà, c’est un hit maker et il y a un côté rassurant. Quand on se voit, on ne parle pas du titre mais vraiment de musique, on compare nos goûts, on parle de nouveautés, c’est un vrai passionné et c’est un plaisir. Et j’adore le résultat de notre collaboration.

Ce single est un des titres de la compilation Touche pas à ma zik, pourra-t-on le retrouver également sur ton prochain album ?

J’aimerais beaucoup qu’il y soit, oui, car je suis très fière de ce titre, c’est une pilule contre la dépression. Ce qui est paradoxal, c’est que les paroles de la chanson sont assez tristes, mais la musique et l’ambiance du titre contrebalancent avec un côté plus léger. Je me suis vraiment éclatée à l’écrire. Et l’on travaille actuellement sur l’album mais une chose à la fois, là on se concentre sur ce single.

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Le Mediateaseur remercie Tara McDonald pour sa simplicité et sa gentillesse. La compilation Touche pas à ma zik est dès aujourd’hui dans les bacs avec notamment Happy Hour, le single de l’artiste, et beaucoup d’autres invités.


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