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Découverte de l’Europe en musique avec Rio Loco

Publié le 18 juin 2015 par Marie-Noelle Imbart @MarieNoImbart

wpid-inauguration-rio-loco2015.jpgMercredi soir, lancement officiel du festival Rio loco qui célèbre son vingtième anniversaire, cette année. Quatre jours pour se replonger dans les souvenirs de cette fête des Musiques et des cultures du Monde.

Lors de l’inauguration en présence de M. le Maire, Jean-Luc Moudenc, Hervé Bordier, directeur du festival soulignait l’importance de faire connaître l’histoire de cet évènement notamment pour les nouvelles générations. M. Le Maire renchérissait à son tour, en précisant à quel point Toulouse était ouverte sur le monde et plus précisément sur l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

Le livre de souvenirs s’ouvrait, hier soir avec une page sur le Portugal, représenté par le chanteur Antonío Zambujó. Un voyage sur les terres du fado, style musical qui se

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caractérise par sa mélancolie de ses mélodies, des textes abordant des thèmes comme l’amour impossible, la mort, la jalousie, le coup du sort… Rien de très réjouissant, lorsque l’on présente les éléments ainsi. Cependant, hier soir, sur la scène village, les amateurs du genre étaient venus nombreux pour entendre Antonío Zambujó, chanter avec grâce, émotion et passion ses compositions. J’avoue que me lancer emporter par sa voix, le ciel incertain aidant, un sentiment d’amertume s’est emparé de moi. Difficile de comprendre ce duel entre la joie d’entendre l’artiste qui était déjà venu « donner de la voix » en 2011, lors de l’édition « Lusophonia », et cette mélancolie qui semblait vouloir m’envahir de toutes parts.

Je m’accorde une pause émotionnelle en allant découvrir les nombreux stands et dire bonjour aux connaissances. Un passage rapide chez Terra Nova et Made In, j’évite de me laisser tenter par les nombreux ouvrages consacrés aux musiques noires. Le disquaire « Made in » a disposé de nombreuses caisses de vinyles. Archi fan de la ludothèque avec ces dominos géants et autres jeux de société du Monde entier à découvrir. Je continue mon parcours pour admirer le travail réalisé par les nombreux petits Toulousains qui ont participé à l’atelier « Arts visuels » avec l’artiste peintre — Mustapha Boutedjine, dans le cadre de la valise Rio loco. Un immense trombinoscope composé de milliers d’autoportraits réalisés selon la technique du collage, trône à l’entrée Saint – Michel, comme pour souhaiter la bienvenue aux festivaliers. Je reviens sur les pas pour me reconnecter au concert d’Antonio Zambujo. Je profite des dernières notes, et je me délecte des regards admiratifs et aimants de son public. C’est apaisant !

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Rocío Marquez, une voix intrigante.

Le flamenco solaire de Rocío Marquez, ponctuera l’escale en Terre andalouse. Un concert plus qu’ étonnant pour moi. Ma dernière expérience « flamenca », date du festival Toulouse l’espagnol 2013 avec la chanteuse Concha Buika, que j’adore. Et bien, j’ajoute Rocio Marquez à ma liste de chanteuses à suivre à la voix. Sans renier les codes du flamenco classique, Rocio s’amuse avec les notes, sa voix et l’harmonie. L’introduction dans la guitare électrique

Bienvenue en Serbie !

Ce voyage en Europe continue avec le concert de Goran Bregovic. Entre Serbie et Suisse, le compositeur serbo-croate, embarque le public dès les premières notes dans le monde des musiques des peuples roms, et de la culture tsigane. Les festivaliers chantent, dansent et se laissent prendre par les sons des cuivres, si spécifiques. Goran Bregovic convertit son public.

Je quitte les lieux en écoutant encore quelques notes du concert. Eh oui ! Je n’ai pas pu profiter de cette dernière escale musicale en Grèce avec le Groupe Iman Baldi. Je suis convaincu de la qualité du groupe, comme du reste de la programmation.

Et vous ? Comment se passe votre Rio Loco ? Comment le vivez-vous ?


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