Les Jeux de Bakou 2015, premier Jeux Européen de l’histoire, se déroule actuellement dans la capitale Azerbaïdjanaise. Vous ne le saviez pas? Playeur vous explique pourquoi.
Bakou, une destination exotique, trop peut être.
Coincé entre deux grandes puissances mondiales, la Russie au Nord, l’Iran au sud, l’Azerbaidjan profite d’une belle vitrine sur la scène mondiale avec l’organisation de la première compétition olympique européenne. Ancien satellite de l’URSS, le pays a dépensé près de 1,25 milliard de dollars pour bien accueillir nos champions et construire de vraies arènes dignes de ce nom. Près de 6 000 athlètes et 50 disciplines représentés, le Président Aliev n’a pas fait les choses à moitié et s’est assuré de la venue des plus grandes nations et des plus modestes en offrant le billet d’avion à chacun. Il s’agit pour l’autocrate de mener une opération séduction rondement menée après les récentes investigations d’ Human Right Watch et du Guardian.
Une élection controversée.
Les récents scandales de la fifa ont sans doute réveillé une part de méfiance des amateurs de sports quand à la capacité des grandes instances ( CIO, FIFA) d’organiser ce type d’événement sans scandales de corruption ou d’élection entachées de malversations.
Le choix de Bakou apparaît comme purement politique, avec l’absence de l’Arménie boycottant la compétition et l’acclamation réservée à la Turquie lors de la cérémonie d’ouverture, ces Jeux semblent réveiller de vieux démons géopolitiques. Les membres du CIO ont voulu mettre en lumière un pays absent de la scène sportive mondiale en oubliant le caractère houleux de cette décision.
Une couverture médiatique de second rang et l’absence de tête d’affiche. C’est donc l’Equipe 21 qui a raflé la mise au passage profitant de l’abandon des principaux médias nationaux.
Le décalage horaire (h+3) n’est pourtant pas une explication plausible au désintérêt des médias de retransmettre les différentes compétitions.
Si certains Comités Nationales Olympiques ont choisis de participer ou même d’en faire leur championnat européen pour le judo, de grands équipes nationales de l’athlétisme et de la natation vont manquer à l’appel. Année de compétition mondiale pour ces deux grands sports drainant habituellement dans leur sillage les sports à envergure médiatique plus faible, il semble difficile pour ces Jeux de nous retenir devant la petite lucarne.
La lueur d’espoir
Les résultats encourageants de l’équipe de France et surtout la révélation de nos plus jeunes champions ( Jandard au plongeon, Vallez et Jurbet au trampoline synchronisé) constituent de belles promesses d’avenir à moins d’un an des Jeux de Rio.
Vous pourrez aussi découvrir des sports méconnus comme le sambo ou le basket-ball format 3×3, alors ne laissez pas les médisants vous dégoûter de l’Olympisme à Bakou.
Finnois