Après avoir conquis le monde du catch et du cinéma, c'est sur le petit écran que Dwayne Johnson décide de frapper. Bienvenue dans le milieu du Football américain, un univers d'égos, de frics et où les ex-gloires ne sont plus rien. Bienvenue dans Ballers.
Avec tous les superproductionsà son actif, on a du mal à voir Dwayne Johnson en costume, galérant pour trouver sa place en tant qu'agent financier des joueurs. Si son personnage n'est pas le plus développé de ce premier épisode, l'acteur en impose toujours par sa carrure et son charisme. Son hésitation constante entre amitié et argent risque fort de peser lourdement sur le reste de la saison.
Mais le plus étonnant dans Ballers reste son format. Dans un contexte aussi riche, la série fait le choix de ne pas dépasser les 30 minutes par épisode. Une décision lourde pour ce premier épisode où la fin arrive avant même que l'on rentre vraiment dans le vif du sujet. On en garde le sentiment d'avoir peut-être une bonne série sous la main, mais dont il nous manque des éléments pour savoir s'il faut continuer.