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Michel ange

Publié le 24 juin 2015 par Aelezig

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Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit, en français, Michel-Ange (né le 6 mars 1475 à Caprese, dans la République florentine et mort le 18 février 1564 à Rome), est un sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste. Ses œuvres les plus connues sont universellement considérées comme des chefs-d’œuvres de la Renaissance. 

Michelangelo est le deuxième fils de Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni, magistrat et podestat de Caprese et Chiusi, et de son épouse. La famille revient dans sa maison de Settignano près de Florence, après que le père a terminé son mandat de podestat. En 1481, l'épouse de Lodovico meurt, le laissant seul avec ses cinq enfants. Il place Michelangelo en nourrice chez une femme et fille de tailleurs de pierre où il apprend à dégager des blocs de pierre de la carrière voisine, expérience qu'il juge à l'origine de son art.

Allant contre les vœux de son père et de ses oncles, réfractaires à l'art, Michel-Ange, après avoir étudié auprès du grammairien Francesco da Urbino, choisit malgré tout d’être l’apprenti de Domenico Ghirlandaio pour trois ans à partir de 1488.

Il étudie les fresques de l'église Santo Spirito de Florence et de l'église Santa Maria del Carmine et en copiant celles de Masaccio, s'attire les jalousies autant par son habileté que par ses remarques ; ces dernières lui attirant un coup de poing du sculpteur Pietro Torrigiano et lui causant une fracture du nez qui marquera à vie son visage.

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Création d'Adam - Chapelle sixtine - Rome

Impressionné par son travail, Ghirlandaio le recommande au maître de Florence, Laurent de Médicis, qui le place dans un atelier de sculpture de plein air dans les jardins de la place Saint-Marc, dirigé par le sculpteur Bertoldo di Giovanni, élève de Donatello. De 1490 à 1492, Michel-Ange devient le protégé de Laurent et est ainsi logé dans son palais. Il admire les collections de statues de la Grèce antique accumulées par les Médicis et il se promet de devenir sculpteur.

Il pratique l'étude du corps humain et l’anatomie à l'hôpital Santo Spirito de Florence, vers 1490 (et ensuite à Rome vers 1540), collaborant à l'illustration d'un traité d'anatomie avec Realdo Colombo, médecin et ami. Les corps de Michel-Ange sont plus soumis à l’art qu'au respect strict de l'anatomie humaine (allongement du canon des figures et distorsions destinées à mettre en relief un trait moral).

Après la mort de Laurent en 1492, Pierre II de Médicis - le plus jeune fils de Laurent et le nouveau chef des Médicis - refuse d’être le mécène de Michel-Ange. Il s’installe alors durant trois ans à Bologne chez son ami Gianfrancesco Aldobrandini. Il y réalise les statues de Saint Pétrone et Saint Procule dans l'église Saint-Dominique. Peu après, le cardinal Raffaele Riario lui demande de venir à Rome en 1496.

Quatre ans plus tard, Michel-Ange retourne à Florence puis est de nouveau demandé à Rome, en mars 1505, par le nouveau pape Jules II qui le charge de réaliser son tombeau, un mausolée grandiose dans la basilique Saint-Pierre. Michel-Ange passe un an à Carrare pour chercher des blocs du marbre le plus parfait. Il travaillera durant quarante ans sans achever la tombe. Le pape décide en 1506 d'allouer ses fonds en priorité pour la reconstruction de la basilique Saint-Pierre confiée à l'architecte Bramante, ce dernier ayant profité de l'absence de son confrère pour gagner les faveurs de Jules II. De retour de Carrare, Michel-Ange demande en vain le remboursement de ses frais. Il fuit alors Rome pour se réfugier à Florence. Mais, après plusieurs injonctions papales, il doit faire allégeance et... reçoit l'absolution.

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David - 1501

Michel-Ange reprend le projet du tombeau, cependant, il doit sans cesse interrompre son travail afin d’effectuer de nombreuses autres tâches, commandées par le Pape. La plus célèbre d’entre elles est la peinture monumentale du plafond de la chapelle Sixtine qui lui prend quatre années de sa vie (1508-1512). La chapelle est ouverte le jour de la Toussaint de 1512, dans l'enthousiasme général.

En 1513, le pape Jules II meurt. Malgré leurs fréquentes disputes, ce chef de l'Église aura été un grand ami de Michel-Ange et avait pour lui un profond respect. Son successeur Léon X, un Médicis, demande à Michel-Ange de terminer la façade extérieure de la basilique San Lorenzo de Florence et de l’orner de sculptures. Il accepte à contrecœur, en fait les plans, mais est incapable d’accéder à cette demande : la façade de l'édifice est restée nue jusqu'à ce jour. Après la mort de Léon X, l'austère pape Adrien VI n'a aucune commande pour lui.

De retour à Florence, de 1519 à 1531, Michel-Ange travaille à nouveau pour les Médicis.

En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence — au cours duquel, il avait pris parti contre le pape dans le conflit avec l'empereur Charles Quint — et Clément VII lui ayant pardonné, lui demande de peindre les deux murs latéraux de la chapelle Sixtine. Clément VII étant mort (en 1534), il songe à renoncer à ce travail pour reprendre le Tombeau de Jules II quand le pape Paul III s'y oppose et le nomme en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican. Le projet du tombeau de Jules II devient un mausolée contenant un simple cénotaphe dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens en 1545, soit quarante ans après la commande initiale.

1515 moise

Moïse - 1515

À partir de 1546, il est nommé architecte de la basilique Saint-Pierre. Il revient au plan en croix grecque proposé par Bramante et simplifie le dôme, lui donnant un aspect plus léger. En 1561, le pape Pie IV lui confie la construction de la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs, œuvre qu'il ne pourra mener à son terme.

Michel-Ange meurt, à Rome, le 18 février 1564 à l’âge de quatre-vingt-huit ans. Selon ses volontés, son corps est rapatrié à Florence, où il est enterré dans la basilique Santa Croce à Florence, avec les honneurs nationaux.

Si l'homosexualité de l'artiste ne fait plus mystère aujourd'hui, il n'en a longtemps pas été de même. Selon Giorgio Vasari« Par-dessus tous les autres, sans comparaison, il aima Tommaso dei Cavalieri, gentilhomme romain, jeune et passionné pour l’art. Il fit sur un carton son portrait grandeur nature – le seul portrait qu’il ait dessiné : car il avait horreur de copier une personne vivante, à moins qu’elle ne fût d’une incomparable beauté. »

Vignette en haut à gauche : buste de Michel Ange par Daniele Da Volterra (XVIe)

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