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Les ailes du desir - 2/10

Par Aelezig

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Un film de Wim Wenders (1987 - Allemagne, France) avec Bruno Ganz, Otto Sander, Solveig Dommartin, Peter Falk - en N.B. 

Film pour gens très intelligents...

L'histoire : Berlin. Les anges sont parmi nous. Ils vont et viennent, nous ne les voyons pas, mais les enfants oui. Ils écoutent nos conversations intérieures, réconfortent les mourants, posent une main sur une épaule et l'homme déprimé se trouve tout ragaillardi, accompagne la promenade hésitante d'un très vieux monsieur... L'un deux, discutant avec l'un de ses confrères, déclare qu'il en assez de l'infini, d'un passé sans début, d'un avenir sans horizon, il aimerait savoir ce que ça fait de dire "maintenant".

Mon avis : J'avais envie de voir ce film depuis longtemps ; depuis que j'avais vu le soi-disant remake de Brad Silberling, La cité des anges, de 1998, et appris l'existence celui de Wenders. Rien à voir ! Il y a bien des anges, dont l'un a envie de devenir mortel... Mais là où le film hollywoodien va vers une espèce de comédie romantique un peu vaine, le film de Wenders est hyper intello ! Pendant une demi-heure, j'ai été éblouie... Poétique, onirique, les balades des anges parmi les humains a quelque chose de magique, de merveilleux et on se prête à rêver soudain : et si ça existait, les anges ?

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Mais ensuite j'ai commencé à me demander où il voulait en venir, Wenders ; ça devenait un peu longuet cette histoire, tous ces monologues sur la condition humaine et sur celle des anges, qui aimeraient bien savoir ce que ça fait d'être vivant. Il y a bien cette petite trapéziste qui semble le faire craquer, notre Ange n° 1. Pourtant rien ne se passe. Les anges papotent entre eux sur l'origine du monde, ils traversent le mur de Berlin, un coup dans un sens, un coup dans l'autre (y a-t-il une signification). Musique zarbi. Expressionniste, quoi.

J'ai regardé jusqu'au bout, parce que c'était un Wim Wenders, flûte ! Je vais encore me faire agonir si je dis que je n'ai pas aimé. J'ai donc tenu bon. Et j'ai eu quelques bonnes surprises, disons, dans les vingt dernières minutes... le N.B. qui se transforme en couleurs, le Peter Falk qui fait une révélation.

Mais franchement, tout ça pour ça ?

J'ai rien pigé ! Mais le pire, c'est que je crois qu'il n'y avait rien à piger. Ca fait partie de ces films contemplatifs que je trouve pour ma part très prétentieux... En plus, c'est déprimant ; tout le monde est triste là-dedans, la ville est moche (c'est avant la chute du mur), les gens sont malheureux, et cette musique trop décalée... Ouh la la.

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Bruno Ganz, lui, est adorable (quoique un peu benêt par moments...) avec sa bonne bouille de bisounours. Mais à part ça... non, je n'ai pas aimé. Je ne sais même pas quoi dans classer le film. J'ai mis "conte".

Je suis allée vaguement voir la critique... et ça me saoûle, tout le monde crie au chef d'oeuvre.

Moi j'ai rien compris ; car je n'ai vu qu'une petite histoire à deux balles, dans un gros paquet de blablas intello-fumeux. L'image est belle, certaines répliques remuent la cervelle. Regards féeriques : je suis allée voir ton commentaire, je suis contente de voir que ce ne soit pas ton préféré et que tu as surtout remarqué les mêmes points positifs que moi.

Alors ceux qui ont adoré, expliquez-moi pourquoi c'est bien.


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