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Critiques Séries : Zoo. Saison 1. Pilot.

Publié le 01 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Zoo // Saison 1. Episode 1. Pilot.


J’adore James Patterson. Ce sont souvent des petits polars ou thrillers sympathiques. J’avais pu adorer Une Nuit de Trop, la saga du Women’s Murder Club, Bikini était pas mal aussi et puis j’avais aussi lu Zoo il y a un an de ça à peu près, qu’il a co-écrit avec Michael Ledwidge. Co-créée par Josh Appelbaum (Happy Town, Life on Mars), André Nemec (Happy Town, Life on Mars), Jeff Pinkner (Alias, Fringe) et Scott Rosenberg (Happy Town, Life on Mars), Zoo avait derrière suffisamment de têtes différentes pour nous offrir une entrée en matière efficace. Zoo est cependant tirée d’un roman dépaysant mais qui échoue à nous accrocher complètement jusqu’au bout. Quand on voit l’adaptation avec ce premier épisode, on sent que CBS a voulu énormément de choses avec ce concept : des décors paradisiaques sous forme de safaris photo, du sang un peu de partout, des bêtes qui grognent et des personnages qui se posent des questions. Avec l’actuel succès de Jurassic World, CBS a peut-être fait un très bon pari en misant sur les animaux dangereux en guise de nouvelle série estivales. Sauf que le résultat à l’écran est aussi décevant que le livre. Disons que le premier problème c’est Jackson Oz, le héros.

A travers le globe, on observe des attaques soudaines d'animaux contre les Humains. Peu à peu, ces attaques se révèlent plus organisées et violentes. Voulant percer le mystère de ce phénomène, un jeune biologiste se lance dans une course contre la montre... pour sauver l'Humanité.

Jackson Oz est incarné par un James Wolf cabotin au possible. J’ai beau apprécier cet acteur, je trouve qu’ici rien ne colle avec lui. Cela vient peut-être de son jeu ou de l’écriture mais en tout cas, si c’est ça que l’on veut appeler un héros : je suis terriblement déçu. Nous sommes dans un premier temps plongés au Botswana où les animaux commencent à se rebeller. Pour le coup, on retrouve toutes les caractéristiques d’un film catastrophe où des choses commencent à aller mal quelque part ce qui va forcément créer du danger supplémentaire à droite et à gauche. Car bien évidemment, cela ne peut pas s’arrêter au Botswana et les anomaux deviennent dangereux un peu de partout. C’est en tout cas l’idée et l’on suit en parallèle Jamie Campbell (incarnée par Kristen Connolly, qui a très mal choisi le projet dans lequel elle a voulu s’enterrer) à Los Angeles. C’est un reporter qui est convaincu que le phénomène est lié aux multinationales. C’est une façon de rappeler que l’histoire est bien plus complexe que l’on ne veut bien l’entendre au départ. Par ailleurs, l’un des gros problèmes de Zoo c’est que la série a beau vouloir raconter une histoire mondiale, le monde de Zoo est terriblement petit.

Entre le Botswana et Los Angeles, il n’y a donc pas grand chose à se mettre sous la dent. J’aurais largement préféré quelque chose qui se rapproche de Sense8 pour ce qui est de mettre en scène des personnages aux quatre coins du monde et pour le coup, cela fonctionne très bien comme ça. Connolly se retrouve avec Billy Burke qui n’a pas grand chose à raconter mais le duo fonctionne correctement. En tout cas c’est le seul truc qui donne envie de véritablement revenir au delà des animaux vilains qui veulent se venger. Alors qu’il reste encore 12 épisodes (oui, 12), je me demande bien comment Zoo compte remplir la suite de la série. Il y a donc énormément de remplissage à prévoir et c’est probablement ce qu’il y a de plus dommage. Les scénaristes n’ont pas su capturer l’idée de James Patterson afin d’en faire une bonne série, en tout cas bien plus intéressante que le livre. Le twist que l’on nous promet est en tout cas très prévisible sur le pourquoi les animaux vont mal. Je pense que je préfère encore me coltiner toute la saison 3 de Under the Dome (c’est dire) que de me dire qu’il reste encore 12 épisodes de remplissage pour un twist décevant.

Note : 3/10. En bref, construite de façon très ennuyeuse, la série ne fonctionne malheureusement pas. Mais faire d’un livre médiocre une bonne série était peut-être trop en demander ?


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