:star: Barefoot Bay, tome 2 : Pieds nus sous la pluie de Roxanne St Claire
Poche: 404 pages
Éditeur : J’ai lu (10 juin 2015)
Collection : J’ai lu Promesses
Langue : Français
ISBN-10: 2290097225
ISBN-13: 978-2290097229
Prix : 7€95
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé : Quand un scandale professionnel l’oblige à fuir L.A., Joss n’a d’autre choix que revenir sur l’île de Mimosa Key où elle n’a pourtant que de pénibles souvenirs. Il lui faut affronter son père, Guy, avec qui elle a coupé les ponts quinze ans plus tôt. Mais celui qui la terrorisait jadis ne la reconnaît même pas. Frappé d’Alzheimer, il est soigné au quotidien par Will, son voisin, qui est aussi le premier amour de Joss. Elle en est stupéfaite. Comment Will peut-il se dévouer pour ce monstre qui les avait si violemment séparés ? Jamais elle n’offrira à Guy de deuxième chance. Il sera placé en maison spécialisée, point final. Pour Joss, les blessures de l’enfance semblent irréparables. Le soutien de ses pétillantes amies Lacey, Tessa, Zoé, et surtout l’amour de Will suffiront-ils à la mettre sur la voie du pardon… et du bonheur ?
Mon avis :
Après été conquise par Une (irrésistible) envie de sucré, j’avais envie de me plonger dans un livre de la collection Promesses. Le deuxième tome de Barefoot Bay tombait donc à point nommé. Je dois vous avouer que j’ai dû lutter pour pouvoir terminer le livre. Non pas que l’histoire ne soit pas intéressante mais je n’ai pas été totalement transportée par cette romance. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages, que ce soit à Joss, Will ou toute la petite bande de l’Île Mimosa Key.
Deux âmes sœurs séparées depuis 15 ans.
Nous faisons la connaissance de Jocelyn, dit Joss, une folle de l’organisation un peu maniaque et surtout, accro aux listes. C’est une jeune femme exerçant la profession de Coach de vie à Los Angeles. Avec un carnet d’adresse des plus prestigieux, Joss mène rondement son affaire. Pourtant, même si Joss s’entête à régler, avec brio, les problèmes de ses clients, ses vies personnelle et sentimentale sont un échec. Elle peut, cependant, compter sur ses meilleures amies, rencontrées à l’université, pour affronter toutes les difficultés : elles sont sa famille, son oxygène. Joss n’a toujours pas fait le deuil de son passé, ni le deuil de son amour pour son ancien meilleur ami, Will, qu’elle a quitté précipitamment il y a maintenant 15 ans.
Will est un ancien joueur de base-ball de renommée. Même s’il n’a pas fait la carrière qu’il espérait, il a pu vivre de sa passion durant quelques belles longues années. Suite à un divorce douloureux et un calme plat au niveau de sa carrière (ce qui le désespère au plus haut point), il retourne sur l’Île de Mimosa Key, où il a passé toute son enfance, histoire de retaper la maison de ses parents et de s’occuper quelques temps. Il travaille également pour Lacey et Clay, qui projette d’ouvrir un complexe hôtelier de luxe sur l’Île. Parallèlement à tout ça, il s’occupe également de Guy, le père de Joss. Il n’a, d’ailleurs, jamais oublié cette dernière.
Quand les démons du passé reviennent vous hanter.
Suite à une sombre histoire, Joss est contrainte de fuir Los Angeles quelques temps. En effet, elle est poursuivie par les paparazzis : Jocelyn aurait eu une liaison avec le mari d’une de ses clientes, ce dernier étant un acteur très célèbre. Elle va trouver refuge chez Lacey et Clay, histoire que les choses se tassent. Mais plutôt qu’être rassurée par ce changement d’air, Joss craint de retourner sur l’Île qui a détruit sa vie, et celle de sa mère.
Inévitablement, elle va croiser son père, cet homme qui lui a tout pris quand elle était adolescente, ce père qui l’a brisée et qui l’a forcée à renoncer au bonheur qu’elle méritait tant. Joss redoute ce moment où elle va devoir l’affronter. Et puis, elle n’est pas non plus ravie de croiser Will, ce meilleur ami qu’elle a abandonné une terrible nuit d’été.
Mais Joss n’est pas au bout de ses surprises : quand elle retrouve Will, ce dernier lui apprend que son père a la maladie d’Alzheimer et qu’il ne se souvient pas de sa fille. Il lui explique aussi qu’il prend soin de son père depuis un an et demi, ce que Jocelyn ne cautionne pas. Comment Will peut-il s’occuper de ce monstre, de celui qui a détruit leurs vies il y a 15 ans ?
Bien décidée à placer son père dans une institution spécialisée, Joss est décidée à faire le tri chez lui et, enfin, se retrouver en face du monstre. Mais elle découvre qu’il n’a plus rien de l’homme qu’elle a connu, de ce père qui l’a tant martyrisée. Non, Guy est devenu un grand-père qui tricote et adore regarder les émissions de décoration à la télé. Joss n’en croit pas ses yeux. Pourtant, elle est décidée à faire le grand ménage et à « chasser » cet homme à qui elle n’a jamais pardonné.
Pourtant, grâce et à cause de Will, la carapace de Joss va se fendre et les vérités, aussi douloureuses soient-elles, vont éclater. Le chemin vers le pardon et le bonheur est semé d’embûches.
Une romance bien trop « larmoyante »
Alors, je ne sais pas par où commencer. Je vais sûrement passer pour un monstre mais l’histoire ne m’a pas touchée une seule fois. Au contraire, j’ai été révoltée de nombreuses fois et je ne sais pas ce que l’auteure a cherché à faire, quel but elle a souhaité atteindre mais ça n’a pas fonctionné sur moi. J’ai trouvé certaines choses totalement folles et totalement déplacées
Avant tout, laissez-moi vous parler des personnages. Joss et Will sont des personnages sympathiques, gentils, presque attachants. Oui. Mais ça s’arrête là. Pourtant, le début semblait prometteur : les onze premières pages (le début du prologue) laissaient présager une romance piquante avec des personnages agréables. Mais ce sentiment s’est vite estompé. Ce sont des véritables têtes à claques, indécis. Franchement, je n’ai absolument pas accroché à eux, à leurs caractères. Leur histoire, bien qu’elle soit particulièrement douloureuse, manque de magie, de piquant, d’étincelles, de feux d’artifice. Si encore il n’y avait que ces deux là. le personnage de Guy n’est pas en reste. On ne peut ressentir que du dégoût pour ce personnage qui est juste détestable, aussi terrible soit l’épreuve à laquelle il a dû survivre.
Quant à la fine équipe composée des meilleures amies de Joss, elles sont sympathiques, bien plus attachantes que le trio infernal dont je viens de vous parler. Heureusement qu’elles sont là, avec Clay, pour apporter un peu de fraîcheur à l’histoire. Sinon, tous les habitants de Mimosa Key semblent caricaturaux, à commencer par Charity dans le rôle de l’épicière commère avec le cœur sur la main ou Miles, le mari violent (enfin, il n’est pas vraiment sur l’Île mais je ne peux décidément pas vous faire un rapport sur tout le monde ^^). Roxanne St Claire a essayé de créer des personnages hauts en couleur, grandes gueules et cœur sur la main. Malheureusement, à mes yeux, c’est raté et l’essai n’est pas concluant.
Pour revenir à l’intrigue du livre, je ne suis pas plus convaincue. J’aimerais tant pouvoir vous en dire plus mais je n’ai pas envie de vous gâcher l’histoire si vous avez décidé de lire ce deuxième tome. L’auteure nous offre là un drame familiale. Il n’est pas surréaliste et je conçois que ce genre d’événements puissent arriver. Cependant, il est bien trop larmoyant à mes yeux, trop de bons sentiments. La maladie, le deuil et la perte d’un enfant n’excusent pas tout. J’ai l’impression que l’intrigue mélange tout, qu’elle a crée un univers où chaque personnage ne vit pas un mais bien plusieurs drames terribles, histoire qu’on les prenne en sympathie. Sauf que ça n’a pas fonctionné avec moi. Au bout d’un moment, il faut se décider et ne pas tout mélanger : soit on écrit une romance, soit on écrit un drame super tragique et bouleversant. Les scènes entre Joss et Will sont peut-être conséquentes mais elles sont éclipsées par les drames.
Malgré tout ça, la plume de l’auteure reste agréable et fluide. Il n’y a pas trop de longueurs et l’histoire se lit vite, et facilement. Dommage. Parce que si le résumé semblait prometteur, le reste du livre n’a pas suivi. Pour ma part, je pense que je ne poursuivrais pas cette saga. Ce tome m’a suffi. N’hésitez pas à vous faire votre propre avis parce que le mien n’est pas complètement objectif.