Ce quatrième tome reprend les épisodes #17 à #21 de la série US, écrits par Dan Slott et dessinés par Ryan Stegman (épisodes #17 à #19) et Giuseppe Camuncoli (épisodes #20 et #21).
Si cette saga poursuit la croisade de ce Spider-Man plus radical et plus violent, dont le corps est désormais possédé par l’esprit d’Otto Octavius, on s’attendait à voir émerger la menace des Bouffons lors de cette suite. Il n’en est cependant rien et le rôle de la Chatte Noir, qui orne pourtant la couverture, est également très limité… même si Felicia Hardy n’est pas prête d’oublier sa première rencontre avec ce Spider-Man plus méchant, plus efficace et plus calculateur, qui met de surcroît toute son intelligence au service d’une croisade mieux planifiée et plus professionnelle.
Mais que nous réserve alors l’ami Dan Slott lors de ce quatrième volet ? Et bien, il nous réserve une grosse surprise (qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe) en faisant venir le Spider-Man de l’année 2099 (Miguel O’Hara) en 2013, pour une rencontre pas vraiment conviviale avec le Spider-Man Supérieur. Ce récit mêlant voyage dans le temps, paradoxes temporels et action, où le Spider-Man 2099 tente de sauver le futur en contrecarrant les actions du Spider-Man Supérieur, ne déborde donc pas vraiment d’originalité. Heureusement, Dan Slott n’oublie pas de développer la personnalité d’Otto Octavius, notamment lors de sa soutenance de thèse ou lors de ses retrouvailles avec Angelina Brancale. Si cette caractérisation est plutôt intéressante à suivre, je dois tout de même avouer que le côté fun et boy-scout du Spider-Man original me manque depuis plusieurs épisodes, que ce soit sous la forme d’ectoplasme commentant les actions de son successeur à voix haute ou non…
Visuellement, Ryan Stegman et Giuseppe Camuncoli livrent de l’excellent travail.
Un bon album, mais sans plus !